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Citations sur Preacher, Livre VI (9)

p.290-1.
- ... Et maintenant ?
- Eh bien, j’y ai beaucoup réfléchi. Et je crois que ce que je fais faire, c’est te traîner dans la rue et de défoncer la gueule. Après ça, je ne veux plus jamais entendre parler de toi.
- Quoi ?
- Tu m’as entendu. Je veux que tu saches ce que c’est que d’être battu et impuissant. De se faire démolir et de ne pas pouvoir y faire quoi que ce soit. D’être la victime, pour la première fois de ta putain de vie.
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p.207.
J’ai cru autrefois que je menais une guerre. Contre le chaos. Pour l’humanité. Pour créer un monde d’ordre. Avec le messie sous mon contrôle, je voulais simplement recycler vos plans pour gouverner la planète. J’allais bâtir le monde dont JE voulais, plutôt que celui voulu par le Graal. Mais la guerre réclame des sacrifices. Et l’humanité n’en vaut pas la peine. Elle ne vaut pas la peine de se prendre une balle dans l’oreille, par exemple, ou de se faire dévorer la jambe par des cannibales ! ou de se faire sodomiser par un anglais gigantesque ! NON ! OU, POUR VOUS DONNER UN AUTRE EXEMPLE, DE MUTILER LE CRÂNE POUR QU’IL RESSEMBLE À UN GROS GLAND TOUT LUISANT !
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p.288.
- Ce que je voulais, sans doute... en fait... C’est qu’elle s’attache à moi, de plus en plus, et finisse par... Ben... me choisir. Mais que ça ne soit pas grave pour toi. Pour qu’on reste tous amis.
- Eh ben. Ça doit être ce que j’ai entendu de plus con et de pathétique de toute ma vie.
- Je SAIS...
- Presque cent ans que tu es sur cette terre, et ça ne t’as pas rendu un poil plus intelligent. Tu as seulement progressé dans l’art d’être un connard...
- Écoute. Des filles comme Tulip, il y en a pas cent, ok ? Tu n’as pas besoin de moi pour te dire ça. Mais... Les filles comme Tulip ne viennent JAMAIS VERS MOI...
- Alors que faire d’autre, sinon poignarder un copain dans le dos, hein ?
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p.222.
- J’ai eu des ennuis, Hoover, alors ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. Mais je me souviens de ce que je t’ai fait, et de pourquoi je l’ai fait. Toi et les gars du Graal, vous avez voulu kidnapper Tulip. Que voici, un genre de plan de Starr pour me faire chier. Ça m’a énervé. Mais si je suis honnête, j’étais surtout énervé contre moi-même, pour n’avoir pas été là quand elle avait besoin de moi. Et je me suis défoulé sur toi, sans doute. Tu n’es pas méchant, Hoover. N’importe qui peut voir ça. Tu as peut-être accroché ta mule à la mauvaise caravane, mais tu ne méritais pas la chose horrible que je t’ai faite, alors... Je te demande pardon.
- Vous ne... Vous ne comprenez pas ce que c’était... Des heures, des jours sans fin, et les vagues qui s’écrasaient et le vent qui disperse le sable, et on SAIT que ce qu’on fait n’a pas de sens, mais on est incapable de S’ARRÊTER... ! Ça m’a détruit, vous ne voyez pas ? ça m’a mutilé l’esprit, je ne peux pas me sentir heureux une seule seconde sans que le souvenir me revienne toutes griffes dehors ! Je suis une loque... Pas même la moitié d’un homme...
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p.285.
- Enfin, comment a-t-il pu FAIRE ÇA ? pour qu’il se prend ? Ce... Ce...
- Fils de pute ?
- FEATHERSTONE... !
- Ce ne sont toujours que des mots, Hoover. Et ça ne changera pas. Quand tu es stressé, tu dis "Trou du cul" ou "Connard" ou "Fils de pute", et ce ne sont QUE DES MOTS. Les dires à voix haute ne provoque pas la fin du monde. Mais tu te sens un tout petit peu mieux, ne serait-ce que parce que dire ces mots est la seule liberté qu’il te restera toujours.
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p.241.
Je t’aime. Voilà, je l’ai dit. Mince, je pensais me sentir bête, mais... je suis soulagé, en fait... C’était juste devant mes yeux, tu sais ? Je suis amoureux de toi depuis des années, mais ça ne m’a frappé que quand je suis revenu de ma terrible expérience.. Et que tu as été si gentille avec moi. J’étais au bord du gouffre, Featherstone. Je tutoyais la folie. Il n’aurait fallu qu’un mot méchant, une remarque cruelle comme celles de Monsieur Starr, et j’aurais basculé. Mais toi, tu as été gentille. Je sais que le monde peut être un endroit affreux, tapissé de rochers pointus sur lesquels on s’écorche. Les petits actes de bonté sont la seule chose qui nous permette de naviguer ces mers si sombres. En faisant ça, tu m’as sauvé. Tu m’as déposé sur le chemin de la guérison, et maintenant je... je ne me souviens même plus de ce qui a pu être si terrible. Mais peu importe tout ça. Tout est clair pour moi à présent. Aussi clair que le jour où je t’ai vue m’aider, me consoler... et que j’ai su. Je t’aime.
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p.218-9.
- H-Herr Starr ?
- Featherstone, pouvez-vous vous imaginer derrière moi, un espadon à la main, me le fourrant dans le rectum en criant « Alors, c’est qui le patron » ? Parce qu’actuellement, il n’y a que comme ça que j’arrive à accéder à un brin de satisfaction sexuelle. Vous pourriez le faire ?
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p.133.
- Ma foi, Gilly n’a même pas eu droit à ça.
- Quoi ?
- Gilly de l’Iowa. Tu te souviens. Tu lui as démoli le visage et tu as brisé sa vie. Elle n’a jamais eu droit à un avertissement.
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La ferme, Donny.

Je te fais une fleur, là, Custer. Tu me dois un paquet de fric, avec toutes ces voitures que t'as perdues.
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