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Critique de Fortuna


Sophie Divry nous propose une réflexion sur l'art du roman. Même si l'écrivain n'est pas totalement automne, il peut éviter de se soumettre au diktat du roman commercial souvent sous la pression de l'éditeur.

Or si le roman doit savoir s'adapter à son époque, être créatif et libre, il doit cependant éviter les écueils de l'appauvrissement que peut entraîner une remise en question totale du roman traditionnel, limites qu'a rencontré le Nouveau Roman. Mais on peut en tirer des conclusions positives et puiser à la source d'écrivains qui ont chamboulé les règles de l'écriture.

Ce petit essai propose quelques pistes mais je reconnais n'avoir jamais été très passionnée par la critique littéraire, préférant l'accès direct aux oeuvres. D'autre part, n'ayant pas lu les romans de Sophie Divry, j'ai eu parfois un peu de mal à comprendre où elle voulait en venir.

En effet l'écrivain qui est un véritable artiste doit pouvoir disposer d'une liberté de création loin des impératifs économiques ou des censures étatiques. Personne n'est dupe, mais si des auteurs de romans as usual peuvent donner le goût de la lecture, ils ont peut-être aussi leur utilité...Et si le roman policier a tant de succès aujourd'hui, c'est peut-être justement parce qu'il se rapproche plus de ce qu'on attend malgré tout d'un roman : une histoire, du suspense, des personnages, une intrigue...

Pour conclure ce qui fait le succès d'une oeuvre restera toujours en partie mystérieuse. A mi-chemin entre le plaisir de l'instant et le sentiment de l'éternité.
Et la vitalité de la littérature sera toujours liée à la multiplicité de ses expressions...et à la possibilité pour les lecteurs de varier les plaisirs !

Merci à Babelio et aux éditions Noir sur Blanc pour cette réflexion.
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