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Critique de lemurmuredesameslivres
Avec le tombeau des immortels, nous voici propulsés dans l'antre de la Magna Vampyria américaine, où l'ombre de Louis L'Immuable pèse sur tout le territoire. le peuple subit le joug des seigneurs de la nuit, par le biais des membres de la Faculty, vils vassaux de l'ombre, au zèle inébranlable. Mais tout comme dans le royaume de France, la colère couve chez une poignée d'humains, lesquels, ayant trop souvent subi les affronts des vampyres, décident d'orchestrer leur vengeance. Menés par une sorcière du nom de Sibyl, ces Desperados vont mettre en oeuvre un plan bien rôdé pour satisfaire leurs exigences. Prendre en otage treize Débutants tout juste transmutés, au sein du bâtiment le plus sécurisé du pays, le Necropolis Palace.
J'ai beaucoup aimé replonger dans l'univers de Vampyria, d'autant que nous changeons de décor. L'auteur prend le temps de contextualiser son intrigue, qui prendra réellement son essor à compter du jour de l'enfermement. Cette vision alternative de notre monde en présente les mêmes travers, le fantastique en plus. Les sorcières sont chassées par des humains aussi sanguinaires que leurs homologues de la nuit, pour être soumises à la question avant d'être tuées. de même, sous l'emprise colonialiste, le peuple indien cherokee subit un fort racisme.
Un roman choral porté par six personnages, qui ont rejoint le rang des Desperados, sous l'égide de leur cheffe Sibyl. J'ai beaucoup aimé leur personnalité et leur histoire. Parmi eux, Annabel, dont la tragédie m'a émue. Condamnée à porter un masque comme semblant de visage, la belle du Sud a vu son monde s'effondrer. Rafael ne nous est pas inconnu, et je dois dire que sa prestance, son calme et son assurance sont désormais gages de confiance. Deziree a elle aussi subi une perte considérable, un traumatisme profond. Elle est la seule, en tant que roturière, à connaître l'outrage de la saignée réglementaire. Vive et résolue, elle m'a beaucoup séduite. Archer est un jeune noble arrogant, élevé dans la foi absolue en la religion hématique. Dévoué à sa famille, il demeure sous l'autorité implacable de son patriarche, jusqu'à ce que… Pour finir, il y a Waya, un indien Cherokee destiné à sauver son peuple en s'adonnant au sacrifice ultime de la transmutation.
J'ai retrouvé avec plaisir le style de Victor Dixen, son talent particulier pour les scènes sous tension, dont certaines m'ont fait froid dans le dos. D'autant que nos protagonistes sont enfermés avec de jeunes vampyres assoiffés, des soeurs démoniaques et la plus terrifiante créature que j'ai rencontrée. Une créature qui risque de leur donner bien du fil à retordre et de mettre à mal le déroulé de leur plan. Et croyez-moi, vous ne souhaiteriez pas la rencontrer au détour d'un couloir !
Je ressors conquise par ce nouveau cycle de l'univers Vampyria, et j'ai véritablement hâte de découvrir la suite. Une lecture passionnante et immersive, en partie aussi grâce à l'exceptionnelle qualité du format audio, qui a fortement contribué à ancrer durablement cette histoire dans mon esprit.
Mon avis sur la version audio :
La version audio Lizzie est incroyablement immersive et passionnante. J'ai apprécié que ce roman choral soit mis en valeur par trois comédiens très talentueux, Marie du Bled, Maxime van Santfoort et Aaricia Dubois. Les notes de la romanza, qui résonnent en fond, ont joué un grand rôle dans mon plaisir d'écoute. Lorsque cette mélodie retentit dans les couloirs du Necropolis Palace, on ressent physiquement toute l'angoisse qui pèse sur les protagonistes. Magique ! D'autant que le jeu stéréo et les échos, apportent une plus-value extraordinaire à la tension dramatique. Une écoute exceptionnelle !
Chronique détaillée sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
J'ai beaucoup aimé replonger dans l'univers de Vampyria, d'autant que nous changeons de décor. L'auteur prend le temps de contextualiser son intrigue, qui prendra réellement son essor à compter du jour de l'enfermement. Cette vision alternative de notre monde en présente les mêmes travers, le fantastique en plus. Les sorcières sont chassées par des humains aussi sanguinaires que leurs homologues de la nuit, pour être soumises à la question avant d'être tuées. de même, sous l'emprise colonialiste, le peuple indien cherokee subit un fort racisme.
Un roman choral porté par six personnages, qui ont rejoint le rang des Desperados, sous l'égide de leur cheffe Sibyl. J'ai beaucoup aimé leur personnalité et leur histoire. Parmi eux, Annabel, dont la tragédie m'a émue. Condamnée à porter un masque comme semblant de visage, la belle du Sud a vu son monde s'effondrer. Rafael ne nous est pas inconnu, et je dois dire que sa prestance, son calme et son assurance sont désormais gages de confiance. Deziree a elle aussi subi une perte considérable, un traumatisme profond. Elle est la seule, en tant que roturière, à connaître l'outrage de la saignée réglementaire. Vive et résolue, elle m'a beaucoup séduite. Archer est un jeune noble arrogant, élevé dans la foi absolue en la religion hématique. Dévoué à sa famille, il demeure sous l'autorité implacable de son patriarche, jusqu'à ce que… Pour finir, il y a Waya, un indien Cherokee destiné à sauver son peuple en s'adonnant au sacrifice ultime de la transmutation.
J'ai retrouvé avec plaisir le style de Victor Dixen, son talent particulier pour les scènes sous tension, dont certaines m'ont fait froid dans le dos. D'autant que nos protagonistes sont enfermés avec de jeunes vampyres assoiffés, des soeurs démoniaques et la plus terrifiante créature que j'ai rencontrée. Une créature qui risque de leur donner bien du fil à retordre et de mettre à mal le déroulé de leur plan. Et croyez-moi, vous ne souhaiteriez pas la rencontrer au détour d'un couloir !
Je ressors conquise par ce nouveau cycle de l'univers Vampyria, et j'ai véritablement hâte de découvrir la suite. Une lecture passionnante et immersive, en partie aussi grâce à l'exceptionnelle qualité du format audio, qui a fortement contribué à ancrer durablement cette histoire dans mon esprit.
Mon avis sur la version audio :
La version audio Lizzie est incroyablement immersive et passionnante. J'ai apprécié que ce roman choral soit mis en valeur par trois comédiens très talentueux, Marie du Bled, Maxime van Santfoort et Aaricia Dubois. Les notes de la romanza, qui résonnent en fond, ont joué un grand rôle dans mon plaisir d'écoute. Lorsque cette mélodie retentit dans les couloirs du Necropolis Palace, on ressent physiquement toute l'angoisse qui pèse sur les protagonistes. Magique ! D'autant que le jeu stéréo et les échos, apportent une plus-value extraordinaire à la tension dramatique. Une écoute exceptionnelle !
Chronique détaillée sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
