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Critique de Mouche307


Ce récit autobiographique est aussi un hommage à des femmes iraniennes maltraitées, violées, emprisonnées, assassinées uniquement parce que femmes.
L'auteur commence par évoquer le double deuil qu'elle a fait porter à sa mère après la mort d'un fils merveilleux à onze mois, en sortant "sans pénis" d'entre ses cuisses. Elle raconte son exil en France, sa volonté de devenir "écrivain français" ses difficultés avec cette langue, elle qui manie pourtant avec brio le subjonctif imparfait, et la place quotidienne de l'Iran dans sa vie.
Elle relate ainsi les existences détruites d'Azita, adolescente emprisonnée pour avoir joué avec l'eau d'une fontaine un jour de canicule, de Négar, défigurée à la place de son amie, de Sara, violée pour avoir enlevé son voile en public et de la femme de l'ancien maire de Téhéran, premier conseiller de Rohani tuée "accidentellement" de cinq balles de révolver tirées par son mari.
Après ces quatre récits dont chaque personnage montre les violences imposées aux femmes en Iran uniquement en raison de leur absence de pénis, elle "sort du roman" et imagine sa propre révolution, rejoignant sa famille en Iran pour participer à la libération de ce pays.
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