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À l'instar de « Les putes voilées n'iront jamais au Paradis ! », qui proposait un voyage aux tréfonds de la prostitution iranienne, ce nouveau roman au titre provocateur dénonce une nouvelle fois la condition féminine et l'hypocrisie d'une société où il ne fait pas bon d'être né femme.

Née en Iran en 1967, arrêtée à l'âge de treize ans pour avoir manifesté contre les mollahs, puis exilée en France en 1993, Chahdortt Djavann s'inspire de faits divers et de sa propre histoire pour pointer du doigt la condition des femmes iraniennes. Au fil des chapitres, les différents portraits de femmes dressés par l'auteure franco-iranienne ont un point commun : du port du voile au féminicide, en passant par les viols, les tortures et les attaques à l'acide…elles sont certes toutes victimes, mais également coupables (et donc condamnées) d'être nées sans pénis !

Outre ces destins de femmes qui basculent dans l'horreur, Chahdortt Djavann livre également des passages autobiographiques, confessant notamment cette culpabilité dont elle n'arrive pas à se débarrasser : celle d'être née fille alors que ses parents attendaient un garçon. Si l'auteure s'en veut visiblement d'être née sans pénis, elle écrit cependant avec ses tripes et avec tout son coeur. du coup, c'est avec énormément de force, de sincérité et de conviction qu'elle partage d'une part toute sa révolte envers cet Etat islamique qui bafoue les droits des femmes, mais également tout son amour envers ce magnifique pays dont elle est originaire et qu'elle rêve de revoir dans toute sa splendeur, à l'image de ce final libérateur auquel on a tant envie de croire…
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Pas courant de voir un point d'exclamation dans un titre de livre. Ici, quand j'imagine cette exclamation dans la bouche de certains hommes, je ressens tout le mépris, la moquerie exprimés par ce signe de ponctuation, et je peux presque entendre le reste de la phrase : "mais à quoi ces êtres négligeables peuvent-ils donc bien servir ?"
La réponse de Chahdortt Djavann n'est pas tendre : dans son pays, l'Iran, pour les "hommes d'Allah", les femmes (puisque c'est bien d'elles qu'il est question) servent, au mieux, à faire des enfants et le ménage, au pire, d'objets sexuels jetables, violables, torturables et tuables à merci. "Tuez donc vos femmes, il n'y aura pas mort d'homme". Comme si ça ne suffisait pas, les femmes en Iran sont vues comme de si dangereuses tentatrices pour les hommes qu'il convient de les cacher sous des couches de voile et de vêtements amples (je ne comprendrai jamais ce paradoxe qui veut que le sexe dit "fort" faiblisse à la vue du moindre cheveu s'échappant d'un hidjab et soit aussitôt pris d'une irrésistible envie animale de coït. Mais soit).
Dans ce roman qui n'en est pas vraiment un, puisqu'il est à la fois témoignage et récit inspiré de faits réels, l'auteure commence par nous raconter sa "faute de naissance" qui marquera son destin, celle d'être née fille alors qu'on attendait d'elle qu'elle remplace le merveilleux frère décédé peu de temps auparavant. La voilà dotée d'une culpabilité ad vitam et d'une absence de pénis qui l'amènera des années plus tard à fuir son pays, et à écrire. Après nous avoir confessé son parcours (j'allais écrire "après s'être dévoilée", mais le jeu de mots est douteux), elle nous livre quatre récits, quatre destins de femmes qui basculent dramatiquement, pour un rien ou presque, pour avoir trop joué près d'une fontaine, pour avoir fui un mariage arrangé, enlevé son voile dans la rue ou avoir contredit son mari.

La condition – misérable, ignoble – des femmes en Iran est donc au centre de ce livre, qui est aussi une charge virulente (au vitriol, et ce n'est que justice – celles/ceux qui ont lu comprendront) contre le régime, l'Etat islamique des ayatollahs, qui bafoue allègrement les droits des femmes et de manière générale toutes les libertés fondamentales de tout qui oserait s'opposer à lui. Entre les lignes, on y lit tout l'amour d'une exilée pour son pays, celui d'avant 1979, avec son histoire, ses traditions, sa culture. On y apprend aussi son désarroi de déracinée qui ne se sent chez elle nulle part, "la désolation accablante qui [l']afflige" quand elle pense à ce qu'est devenu l'Iran, le "mélange de culpabilité congénitale et de rage impuissante qui [la] terrasse".
Ce sont précisément cette rage et cette tristesse qui font que l'auteure, dans un dernier chapitre, décide de s'affranchir de toutes les règles du roman et de revenir à la fiction pour terminer par un final fantasmé, utopique, tellement beau qu'on a envie d'y croire avec elle. Dans le silence assourdissant des gouvernements occidentaux, la littérature, l'écriture comme seules armes contre le totalitarisme, la fiction et l'imagination comme ultimes refuges contre l'obscurantisme religieux ?

La plume est sincère, la narration puissante, le texte marquant et nécessaire, et Chahdortt Djavann une femme (cet être sans pénis!) admirable d'audace et de lucidité.

En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.
#Etcesêtressanspénis #NetGalleyFrance
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Deuxième lecture de Chahdortt Djavann pour moi et deuxième bonne expérience. J'ai tout simplement dévoré le livre en une journée. Merci à Net Galley et aux éditions Grasset pour cette journée littéraire.

La construction que l'auteure impose à ses livres est bien huilée avec des passages autobiographiques qu'elle entrecroise avec des portraits de femmes iraniennes qui lui permettent de mieux décrire la condition des femmes dans son pays d'origine. On pourrait penser que c'est donc la question du genre qui obsède Djavann mais pour moi elle sait surtout bien conjuguer le singulier au pluriel. C'est par le récit individuel multiplié qu'elle parvient à un portrait réaliste, ne se privant pas non plus d'ajouter ses propres réflexions. Elle nous livre donc un objet hybride, entre témoignage et roman, avec en plus le choix de s'adresser régulièrement directement à son lecteur. Comme pour le théâtre moderne, c'est ici le quatrième mur de la page qu'elle brise pour s'adresser directement à nous, pour nous prendre à témoin, pour que nous ne puissions pas dire que nous ne savions pas.

Le livre de cette exilée n'est pourtant qu'une grande lettre d'amour à son pays, ses traditions, son histoire, ses paysages, ses habitants et en même temps un brûlot révolutionnaire contre un régime qui l'aura obligé à le quitter et aura imprimé sa marque indélébile sur sa vie. La découverte plus intime de l'Iran qu'elle permet ainsi m'a vraiment passionné, moi qui ai toujours eu un intérêt prononcé pour ce pays si particulier, musulman mais avec une tradition religieuse antérieure bien présente (le zoroastrisme). La partie finale est totalement en adéquation avec l'écrivain, qui décide de s'affranchir de toutes les règles du récit tout en prenant la précaution d'en avertir son lecteur. On finit la lecture interdit, se demandant si elle tient du rêve, de l'utopie, de la recréation de réalité...

A l'image du titre provocateur de son roman précédent "Les putes voilées n'iront jamais au paradis", les livres de Djavann ne peuvent laisser indifférent. Sa sincérité et les horreurs qu'elle pointe du doigt, du sort réservé aux enfants des rues aux violences faites aux femmes en Iran, m'ont touché au coeur et me donnent envie d'aller découvrir ses précédents ouvrages pour voir comment l'auteure s'est construite.
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C. Djavann voudrait-elle nous embrouiller entre la fiction et le témoignage qui ressemble à du vrai, tant la réalité est difficile ? Voici un livre sur l'histoire des femmes iraniennes depuis des décennies : comme il ne fait pas bon vivre sans pénis dans son pays natal. Et ce regard que les femmes-là ont sur l'Occident, quand elles peuvent, sur ce phénomène #metoo par exemple, qui semble si dérisoire vues leurs conditions : quand une iranienne se fait violenter, violer même, c'est qu'elle est coupable ipso facto ! ça change tout ! tant de faits divers qui font frissonner. Mais une justice romanesque et finale qui doit être jubilatoire.
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L'autrice raconte comment, pensant tomber dans une grave dépression après le succès de son roman Les putes voilées n'iront jamais au paradis, elle a finalement retrouvé son souffle grâce à un diagnostic trop longtemps attendu. « Pourquoi la reconnaissance littéraire me rendait-elle si malheureuse et physiquement malade ? » (p. 9) Ça, c'était la partie médicale, enfin sous contrôle après des années de souffrance. Mais le coeur, métaphorique et profond, souffre également et aucun diagnostic et traitement n'y fera rien. Chahdortt Djavann suit chaque jour les nouvelles d'Iran, terre qu'elle a fuie et dont le manque résonne dans tout son corps. « Les souffrances que j'ai endurées dans le pays de mon enfance me lient à jamais à ce pays qui n'est plus ma maison. » (p. 20) Les vidéos d'arrestation arbitraire et les images de femmes qui arrachent leur voile pour hurler à la liberté, tout cela la renvoie sans cesse à son corps sans pénis. Ni française ni iranienne, définie par l'absence du membre viril, l'autrice interroge son identité et ses racines. « L'exil, c'est troquer sa langue maternelle contre une langue qui vous refuse la quintessence de sa poésie. » (p. 43)

Puis elle laisse la fiction reprendre le dessus et elle explore les situations où la femme iranienne n'a pas le droit d'être, puisque sans pénis. « Mon imagination tente de me venger en imposant à la vue des ayatollahs des scènes qu'ils ne sauraient souffrir. Des scènes se moquant fortement de leur morale intégriste qui honnit le corps des femmes et les plaisirs de la chair. » (p. 41) Ainsi, une femme non mariée, une enfant qui joue dans l'eau ou encore une Iranienne qui ôte son voile pour se libérer de la culpabilité de ne pas avoir de pénis, toutes sont menacées. Et si une femme meurt, eh bien, ce n'est pas grave, hein, il n'y a pas mort d'homme ! Ainsi, un époux peut tuer sa femme accidentellement de 5 balles dans le corps, ce n'est pas bien grave, on trouvera une solution. Et puis, elle l'avait très certainement cherché. « Pourquoi vous n'avez pas divorcé au lieu de... je veux dire au lieu d'attendre qu'un accident arrive ? » (p. 124)

Dans le dernier chapitre, toujours par la force de sa seule imagination, Chahdortt Djavann imagine rentrer en Iran pour se venger des ayatollahs, sauver les enfants des rues et enfin renverser l'état islamique. La fantasmagorie est belle et puissante et, si personne n'est dupe, elle donne l'espoir d'un futur libéré. J'ai découvert l'autrice avec Les putes voilées n'iront jamais au paradis et j'en garde un souvenir marqué. Évidemment solidaire des femmes iraniennes, de tous les mouvements de libération féministes et du libre choix de chacune de porter ou retirer le voile, je ne peux que vous recommander l'oeuvre de Chahdortt Djavann.
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Ce livre de Chahdortt Djavann est un patchwork de textes de genres différents : autobiographiques, imaginaires, pamphlétaires. Installée en France , l'autrice ne veut plus obéir qu'à ses propres règles et délaisse les distinctions entre genres littéraires séparés en récits ou fictions.

Elle fut en effet contrainte de porter le voile jusqu'à son départ d'Iran à l'âge de vingt-quatre ans, après avoir été incarcérée et violemment battue à treize ans pour participation à une manifestation contre l'instauration de la République Islamique.

Tiraillée entre deux cultures, Chahdortt Djavann a honte et est révoltée : honte de son pays de naissance où des mollahs cyniques et corrompus jusqu'à la moelle terrorisent le peuple sous couvert de religion, financent le terrorisme international ; où la haine du féminin est institutionnalisée, où la répression est telle qu'on en devient lâche ; révoltée contre l'Occident, sa patrie adoptive, qui laisse faire, ne voit rien, se détourne, accepte, et à sa manière se soumet aussi à la barbarie.

Le martyre du peuple iranien est amplement connu par les articles de fond et les vidéos qui circulent sur la toile.

Pourtant, le regard des islamistes sur le mouvement #metoo m'a intéressée : il n'est pour eux rien moins que le mouvement des putains occidentales sans foi ni loi qui baisent librement et qui s'en vantent : car ne pas se voiler est une incitation au viol, viol qui n'en est plus un puisqu'il a été sollicité. Tel est le crédo de la République Islamiste.
Le mouvement est illisible également à de nombreuses femmes : presque toutes ont connu le viol et loin de le dénoncer, elles s'en cachent comme d'une faute personnelle ; porter plainte serait s'accuser elles-mêmes de débauche et s'exposer à la mort civile, pénale, à de nouveaux viols. Car les violences sexuelles sont utilisées en République Islamique comme une arme de dissuasion massive. Et leur dénonciation mène à la mort.

Tous les ans à Téhéran, de nombreuses jeunes filles sont victimes de crimes d'honneur, souvent en relation avec des différends familiaux qui ne les concernent pas directement, défigurées et aveuglées par des attaques au vitriol. Les enquêtes n'aboutissent jamais.

Le livre s'achève par la dénonciation de la condition atroce des enfants abandonnés de Téhéran, plus de trois mille chaque année, livrés aux mains de redoutables mafias ; vivant dans les rues, les bidonvilles et les décharges au sud-est de la ville, abusés sexuellement dès l'âge de trois ans, drogués, vendus aux enchères comme esclaves sexuels dans les pays du golfe et au Pakistan ; servant de magasins de pièces détachées pour les trafics d'organes, leurs corps pillés et vidés sont jetés sans précautions superflues dans les terrains vagues quand ce n'est pas directement dans les conteneurs à ordures. Les journalistes qui dénoncent le scandale sont incarcérés, torturés, assassinés par le régime, de même que ceux qui dénoncent l'hypocrite et abominable trafic de femmes.

De trahisons en trahisons à l'égard de son peuple, le régime hyper corrompu des mollahs ne faiblira jamais si un sursaut révolutionnaire ne le balaye pas. Et pour cause : tellement nombreux sont ceux qui se taisent, tellement avides de libertés sous son voile est la jeunesse, qu'un amoindrissement de son autorité se terminerait irrémédiablement en bain de sang contre les usurpateurs.

Je ne sais si ce roman est une oeuvre littéraire, car je l'ai trouvé un peu de bric et de broc, avec des parties juxtaposées sans transition.

Mais c'est un solide manifeste.
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Ce récit autobiographique est aussi un hommage à des femmes iraniennes maltraitées, violées, emprisonnées, assassinées uniquement parce que femmes.
L'auteur commence par évoquer le double deuil qu'elle a fait porter à sa mère après la mort d'un fils merveilleux à onze mois, en sortant "sans pénis" d'entre ses cuisses. Elle raconte son exil en France, sa volonté de devenir "écrivain français" ses difficultés avec cette langue, elle qui manie pourtant avec brio le subjonctif imparfait, et la place quotidienne de l'Iran dans sa vie.
Elle relate ainsi les existences détruites d'Azita, adolescente emprisonnée pour avoir joué avec l'eau d'une fontaine un jour de canicule, de Négar, défigurée à la place de son amie, de Sara, violée pour avoir enlevé son voile en public et de la femme de l'ancien maire de Téhéran, premier conseiller de Rohani tuée "accidentellement" de cinq balles de révolver tirées par son mari.
Après ces quatre récits dont chaque personnage montre les violences imposées aux femmes en Iran uniquement en raison de leur absence de pénis, elle "sort du roman" et imagine sa propre révolution, rejoignant sa famille en Iran pour participer à la libération de ce pays.
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Mais comment, mais pourquoi ? Comment et pourquoi un système peut-il exister dans lequel la moitié de la population n'a aucun autre droit que celui de se taire, se voiler et subir ? Dans quels esprits malades une telle organisation a-t-elle pu voir le jour, comment fait-elle pour perdurer ?

Un livre qui, sur le fond, rappelle fortement Les putes voilées n'iront pas au paradis, tout en mixant avec brio l'auto fiction, le documentaire et le roman.
Lien : https://www.noid.ch/et-ces-e..
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Roman / essai / témoignage, ce récit est incisif. L'auteure, en France depuis 27 ans, n'est pourtant pas exilée des tragédies quotidiennes subies par les Iraniens depuis la révolution islamique. Ces témoignages devant lesquels elle ne peut fermer les yeux. Cette langue, le Persan, qu'elle ne peut pas ne plus entendre. Ce récit dévoile avec réalisme les difficultés liées à l'exil, qu'il soit effectif depuis un an, dix ans, 50. Cet attachement aux racines malgré soi. Malgré le détachement apparent. C'est pourquoi le "je" va être tour à tour personnage, témoin, rêveur, dénonciateur. On y découvre les témoignages bouleversants de "toutes celles qui n'ont pas la chance de naître avec un pénis", de celles qui doivent se couvrir les cheveux pour éviter d'être coupable de leur féminité, de toutes celles qui doivent se soumettre à la haine des ayatollahs, de la police, de tout un peuple et même de leurs propres mères, frustrées de mettre au monde à leur tour, des êtres sans pénis...de celles qui doivent taire le viol car être pénétrée n'est jamais plus qu'une preuve supplémentaire de leur infériorité. C'est tout un sexe qui souffre, l'auteure elle-même, évidemment, n'échappe pas à la règle. Comment en arrive-t-on à scinder ainsi les hommes, des femmes ? N'est-ce qu'une question de morphologie ? La religion n'est-elle pas au coeur de cette scission qui paraît immuable ? La femme ne se reduit-elle qu'à l'absence de pénis ? La femme n'est-elle qu'un utérus ? Au delà de l'histoire d'un pays, c'est aussi l'histoire de tout un monde, de tout un mode de vie qui est mis en lumière. Et tout ça n'était réalisable qu'en bouleversant les codes du roman !
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J'ai refermé ce livre le coeur battant, l'indignation au bord des lèvres. L'autrice française et d'origine iranienne sait de quoi elle parle. En Iran, la femme est portion congrue voire indésirable. Un être sans pénis qui doit se cacher pour ne pas attirer de "mâle". Si on la viole c'est parce qu'elle n'a pas porté le voile comme il faut. Si on la tue, quelle importance. Ce livre a été un véritable choc, encore une fois, après la lecture de "Je ne suis pas celle que je suis" et "Bas les voiles".
Ce livre cumule plusieurs styles différents : l'autobiographie, les faits réels et l'imagination à la fin qui tonne comme une délivrance. C'est le pouvoir de l'imagination que de finir sur son désir.
Je n'en dirai pas plus mais je trouve ce livre indispensable parce que justement il dérange l'ordre des choses et rappelle que ces êtres sans pénis sont des êtres humains ! Les femmes ne sont pas des faire valoir.
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