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Critique de Davalian
Les éditions Glénat ont réédité une adaptation du roman de Théophile Gautier, le capitaine Fracasse, dans le cadre d'une collection dirigée conjointement avec le journal le Monde. La présence d'un co-scénariste connu laisse espérer le meilleur, mais le résultat se révèle mitigé.
L'histoire en elle-même est plaisante. Il faudra lire les explications en fin d'ouvrage pour se rendre compte qu'il s'agit d'une adaptation d'un roman feuilleton. le fil narratif ici est fluide et l'essentiel semble y être. Pour le reste, les explications viendront apporter quelques compléments qui ne sont pas indispensables pour saisir l'essentiel.
Si le texte reste assez aéré, la lecture peut se révéler assez complexe. le choix qui a été fait ici est de retenir certains passages de l'oeuvre originale, ce qui donne un côté chantant, littéraire, mais qui pourra demander quelques efforts, notamment de la part de lecteurs moins aguerris. Ce modeste effort, en vaut la peine, car il s'agit de belle prose.
Les dessins sont en revanche assez inégaux. Les décors et paysages sont clairement à la hauteur et permettent de renforcer le caractère lyrique, théâtral de l'ensemble. Ce talent se vérifie notamment pour les scènes champêtres, se déroulant dans des châteaux, des auberges ou sur scène. En revanche, les traits des personnages ont été trop souvent sacrifiés. Certains dessins sont à la limite de la caricature. Les scènes d'action manquent de fluidité et de cohérence, laissant le soin au lecteur de deviner ce qui s'est réellement passé. Les séquences citadines manquent également de finesse.
Bien que plus mal fagotée et demandant quelques efforts en matière de concentration (à éviter si l'objectif est de passer un moment de détente), cette lecture reste plaisante. du moins, cette impression est ici due à l'oeuvre originale plus qu'au travail d'adaptation.
L'histoire en elle-même est plaisante. Il faudra lire les explications en fin d'ouvrage pour se rendre compte qu'il s'agit d'une adaptation d'un roman feuilleton. le fil narratif ici est fluide et l'essentiel semble y être. Pour le reste, les explications viendront apporter quelques compléments qui ne sont pas indispensables pour saisir l'essentiel.
Si le texte reste assez aéré, la lecture peut se révéler assez complexe. le choix qui a été fait ici est de retenir certains passages de l'oeuvre originale, ce qui donne un côté chantant, littéraire, mais qui pourra demander quelques efforts, notamment de la part de lecteurs moins aguerris. Ce modeste effort, en vaut la peine, car il s'agit de belle prose.
Les dessins sont en revanche assez inégaux. Les décors et paysages sont clairement à la hauteur et permettent de renforcer le caractère lyrique, théâtral de l'ensemble. Ce talent se vérifie notamment pour les scènes champêtres, se déroulant dans des châteaux, des auberges ou sur scène. En revanche, les traits des personnages ont été trop souvent sacrifiés. Certains dessins sont à la limite de la caricature. Les scènes d'action manquent de fluidité et de cohérence, laissant le soin au lecteur de deviner ce qui s'est réellement passé. Les séquences citadines manquent également de finesse.
Bien que plus mal fagotée et demandant quelques efforts en matière de concentration (à éviter si l'objectif est de passer un moment de détente), cette lecture reste plaisante. du moins, cette impression est ici due à l'oeuvre originale plus qu'au travail d'adaptation.
