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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Très bel album de bande dessinée qu'on m'a conseillé et j'ai ressenti beaucoup de plaisir à le lire. Un livre très original puisqu'il parle de mythologie, d'aventures à la Indiana Jones et d'un hommage aux grands peintres tels que Van Gogh, principalement avec ses tournesols, mais aussi, Gauguin, Dufy, Monet, Mondrian et pleins d'autres encore. Les illustrations sont superbes, ce sont de véritables tableaux graphiques que j'ai pu admiré en prenant mon temps. le récit est captivant, avec un bon rythme comme un film d'aventures. Un petit mot sur l'histoire : Eustis est un satyre et a des pouvoirs de divination, il faisait partie de la cour de Dyonisos, le dieu de l'ivresse. Mais lors d'une faute malencontreuse, il est maudit des dieux et est condamné à vivre au quotidien des humains dépourvu de magie. Mais tout n'est pas perdu pour lui, puisque Hecate, la reine des spectres lui confie une mission. Dans cette aventure il est accompagné malgré par un vieux professeur ronchon à la vue basse et un drôle de fantômes.
J'ai beaucoup aimé ce livre également par ses couleurs et ambiances, à la fois onirique, féerique et artistique.
Un très joli divertissement et un coup de coeur pour cette album.
Je ne peux que vous le conseiller.
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En empruntant « le dieu vagabond » je ne savais absolument pas de quoi il s'agissait. C'est le titre et la couverture qui m'ont donné envie de la lire. J'ai bien fait de me laisser charmer, le contenu est à l'image du contenant, beau et poétique.

Je ne savais donc pas à quoi m'attendre en entamant ma lecture. D'ailleurs, au début, sur les premières pages, j'étais plutôt dubitative, me demandant où Dori voulait m'emmener. Puis, peu à peu, j'ai été happée jusqu'à ne plus pouvoir lâcher la B.D.
La quête d'Eustis est passionnante et très bien menée. Au gré des rencontres et de péripéties insolites, l'auteur emmène le lecteur de surprise en surprise. Tout dans ce récit est imprévisible. le côté mythologique s'intègre parfaitement au monde actuel tel qu'il est dépeint par Dori. Si l'ensemble de la B.D est très poétique, aucune mièvrerie à l'horizon. le récit n'adopte pas une tonalité éthérée, cela aurait été trop attendu. Au contraire, « le dieu vagabond » est plutôt pétillant, osant même l'humour.
Le gros point fort de la B.D de Dori est bien entendu le dessin. C'est tout simplement magnifique. Tout au long de son ouvrage, l'auteur-illustrateur rend hommage à de nombreux artistes en s'inspirant de leurs styles. Outre la référence explicite à Van Gogh et à l'impressionnisme en général, on pense aussi parfois à Klimt, il y a aussi parfois un côté art nouveau… ce qui n'empêche pas au dessin de Dori d'avoir une personnalité bien à lui.

J'ai été vraiment séduite par cette B.D, aussi passionnante que belle. « le dieu vagabond » m'a permis de découvrir Fabrizio Dori, un auteur-illustrateur de talent, dont je compte bien lire d'autres oeuvres.
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« Ooooh c'est beau »

est je crois la première impression que l'on a dès que l'on ouvre cet opus.
C'est beau, coloré, vivant.

C'est aussi onirique, contemplatif, magique.
De suivre la quête d'Eustis, faune déchu, tout d'abord contemporain passif et désabusé qui peu à peu arrive à retrouver le fil de son histoire, de son chemin, celui qui pourrait lui faire regagner les siens.

On se prend à espérer qu'un jour la lune aussi nous réponde.
Qu'Hécate nous montre le chemin
Qu'un faune nous rappelle notre image, celle qu'on avait choisie
Ou que nous ayons en nous un petit quelque chose de divin pour pourvoir aussi vivre des nuits sauvages et hors temps

[Masse critique]
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A peine lu, j'ai juste envie de le relire ! C'est beau ! On s'égare entre monde contemporain et antiquité mythologique. Un satyre attachant, un professeur agaçant, un fantôme aux nobles aspirations. le thème, les illustrations, l'objet de la quête ! Tout est si beau. Coup de coeur BD de 2019.
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A l'occasion de ma centième critique sur Babelio, je propose de vous parler d'un véritable coup de coeur. En furetant dans les étagères de la médiathèque, mon attention s'est portée sur la couverture du Dieu vagabond de Fabrizio Dori. Je ne savais absolument pas ce qui m'attendais.

Dès les premières pages, j'ai tout de suite été happée par l'histoire et par les sublimes illustrations qui composent l'ouvrage. Quel étrange individu qu'Eustis ! Vous le trouverez au milieu d'un champ de tournesols, échangeant ses services contre un peu d'alcool ou de drogue. On le dit devin. Lui, affirme qu'autrefois, il était un satyre appartenant au Thiasos, la cour errante de Dionysos, dieu de l'ivresse et que parmi ses fréquentations, on comptait celle du dieu Pan, excusez du peu. Après avoir contrarié la déesse Artémis, il est contraint à une vie d'errance, traversant les siècles dénué de ses attributs de satyre, à une époque où les dieux n'ont plus la côte.

Lorsque la déesse Hécate le charge d'une mission, il se met en route, accompagné du fantôme Léandros et d'un petit professeur. Je ne vous en dit pas plus sur ce scénario original pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Un livre merveilleux qui transporte le lecteur dans un monde à la fois mythologique et actuel empli de couleurs. (Je pense d'ailleurs que c'est le plus beau roman graphique que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent.) Je me suis attardée sur chaque image tant les détails des dessins sont superbes. Cela m'a même donné envie de l'acheter. Une lecture touchante, avec des notes amusantes, des personnages attachants. Un peu d'évasion qui fait oublier l'espace d'un instant les tristes actualités.
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Amateurs de belles choses, ceci est un album que je vous conseille vivement !
LE DIEU VAGABOND est un petit traité de mythologie doublé d'un bel hommage aux arts graphiques ; on y trouve un pêle-mêle et judicieusement organisé un recueil de styles et d'inspirations divers allant du pointillisme à l'impressionnisme, des estampes à l'Art nouveau et aux arts décoratifs, du pop'art au manga, lui-même puisé aux sources du théâtre Nô.
Il y a un peu de Monet, beaucoup de van Gogh, du Cézanne et du Sisley, du Gauguin évidemment, et puis du Mondrian, du Vlaminck, du Dufy… et pour ma plus grande joie de ces peintres de l'Art nouveau que sont Chéret, Toulouse-Lautrec, Privat-Livemont et… Mucha !
Oh, et puis tant d'autres…
Le scénario tendu sur fond de mythologie grecque sert habilement de squelette à cette oeuvre singulière.
Bien malin que ce Fabrizio Dori !
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Cette BD c'est d'abord du jaune et du bleu, de toutes les nuances possibles. Un feu d'artifice, un hommage avoué à Van Gogh dans sa période provençale. Des tournesols, des étoiles, du jaune, du jaune, encore du jaune.

Et au milieu de tout ce jaune, comme une évidence, un satyre, Eustis, égaré par Pan et Dionysos, voilà plus de deux mille ans. Oui parce que Eustis lui, ce qu'il voulait c'était rattraper une jolie nymphe bleue. Mais celle-ci ne s'est pas laissée faire et l'a conduit jusqu'à sa patronne, Artémis.

Là, une flèche en plein coeur l'a sorti de son monde magique et depuis, le force à errer, seul, triste et visionnaire parmi les mortels. Mais une rencontre inattendue avec Hécate, gardienne des portes et de la croisée des chemins, reine des spectres, lui permettra peut être de retrouver sa place auprès de Pan, de Dionysos, de la thiase et des nuits jaunes….

C'est un livre magnifique qu'a créé Fabrizio Dori. du côté de la chaleur, de la nuit, des fous et des clochards célestes.

Tellement beau, tellement moderne.

J'ai adoré.
Lien : https://chikitalit.com/fabri..
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Ce livre est une pépite ! Les aventures du héros sont parfaitement retranscrites par les couleurs des dessins, parfois sombres, puis très lumineuses, avec beaucoup de style. L'histoire est psychédélique, on passe d'un monde à l'autre, celui des dieux grecs, mais aussi le monde actuel. le héros vit une aventure digne d'Ulysse avec de nombreux dieux et déesses grecs, des moments d'errance, des aventures loufoques tout en comptant sur des amis qui l'aideront dans sa quête.
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Oh qu'il est beau celui-là !

J'ai un attrait pour la mythologie grecque, riche, foisonnante, mainte fois reprise et retravaillée en tout sens. J'aime surtout qu'elle soit toujours reprise, rejouée et réécrite pour en tirer de nouveaux commentaires sur notre monde, notre actualité, nos idées. Ici, Fabrizio Dori a fait dans l'excellence, à mes yeux. Une réappropriation à la croisée des genres et des influences, pour tirer de cette mythologie un commentaire sur notre monde contemporain. Brillant !

Ce qui saute aux yeux rapidement, c'est le talent du dessin. C'est coloré, dynamique, mais aussi bourré de références et de symboliques. Des plus évidentes (les reprises d'amphores grecques) aux clins d'oeils vers les impressionnistes (Van Gogh ne pouvait pas être absent de cette BD), avec une recherche dans les décors, les personnages ... C'est des têtes de mort mexicaines qui côtoient des images de la Grèce antique pourrait paraitre étrange mais passe très bien, mélangeant des mythologies et des cultures pour en montrer l'universalité. le dessin est inspiré, et la lecture s'en ressent. C'est beau, on en redemande. Personnellement j'ai hâte de le relire pour rechercher toutes les références.

Niveau histoire, on brode sur la thématique habituelle du monde duquel les dieux se sont retirés avec l'arrivée du Christianisme. Cette thématique dans l'air du temps semble se nourrir d'une déconnexion de l'homme contemporain de la spiritualité qui l'a habité pendant des siècles : retour à la nature, retrouvailles d'anciennes fêtes, nostalgie d'un passé où l'homme se sentait plus en harmonie avec le monde (que ce fut vrai ou non). Sur ces thématiques, l'auteur livre une histoire aux multiples facettes que l'on pourra interpréter à loisir : regarder par les yeux du satyre, est-ce regarder par les yeux d'un artiste ? Eustis représente-t-il les vagabonds, les clochards, "ceux d'en bas" ? Est-ce une critique du monde contemporain, détaché de la nature et d'un sens profond du bonheur ?
Tout ceci et plus encore, sans doute. Impossible de ne pas voir des choix réfléchis et conscient dans la représentation de Arès comme un ancien militaire néo-nazi et complotiste, très protecteur de "son" territoire, Aphrodite gérant un parc d'attraction aux multiples plaisirs proposés (que j'ai personnellement vu comme une métaphore d'Internet, avec sa bibliothèque infinie de tout les livres existants ou l'ancienne prostituée qui vient y travailler sans se rendre compte de la facticité du lieu, entouré d'obscurité). Les dieux grecs sont des archétypes dont l'auteur joue, et le sens qu'il donne à tout cela n'est pas anodin : l'entrée des enfers est dans la décharge derrière le parc d'attraction. Je trouve l'image parlante !

C'est typiquement le genre de BD que j'adore parce qu'elle utilise des codes et des symboles pour parler d'un monde, d'un air du temps, d'une idée. La déconnexion de l'homme avec la nature est assez nette, mais aussi la question de la beauté du monde (contrebalancé par des décharges et des tours d'immeubles), l'accomplissement personnel, la désillusion de nos choix de vie ... C'est riche et dense, mais beau aussi et la fin me donne le sourire. Une sorte de triomphe de l'amour et de la fête, du positif dans toutes ces représentations parfois triste.

Comme dirait Pacôme Thiellement : "Carnaval doit renaitre", et cette BD invite aux libations antiques, à retrouver la beauté de la nature, à la fête éternelle de Dionysos, aux plaisirs ! Quelle belle BD ...
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Une belle découverte. Tout commence dans un champ de tournesols au bord d'une route et d'un panneau publicitaire. Certaines personnes viennent rendre visite à Eustis, une sorte de clochard voyant qui se fait souvent payer en vin. Mais les apparences peuvent être trompeuses, cet homme..n'en est pas un. Et nous apprenons progressivement la vérité, transportés dans le panthéon des dieux grecs. Tout est baigné de références picturales, mythologiques, de quêtes et de recherche de vérité. L'humour apparait dans de petits clins d'oeil qu'il faut savoir déchiffrer.
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