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Marseille, 1900. L'ouvrier Clément Francoeur meurt, et sa veuve et ses orphelins subissent les affres du déclassement et les misères humaines qui vont avec… 9 neuf ans plus tard, Adèle se laisse emprisonner pour sauver son aîné, et entre lutte des classes et guerre des mondes ses 3 enfants sont obligés de s'en remettre à leur marraine fée Aristophania Léontine Armance Bolt-Privat de Rochebrune. Ils passent des taudis parisiens aux mas provençaux pour découvrir que leur père n'était pas ouvrier mais un chevalier, et que le dénommé Arlin Stagaart en quête du graal dénommé Source Aurore a été assassiné sur ordre du Roi Banni…

Cela aurait pu se passer il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, mais cela se passe à la Belle Époque dans la Provence de Marcel Pagnol ! Et on aurait pu faire de l'urban fantasy yankee avec Seelie (qui avec son serment d'extinction laisse l'humanité à sa destinée) et Unseelie (qui avec la folie du Roi Banni veut la dominer), mais on a fait le choix du récit d'apprentissage pour ressusciter la Quête du Héros aux mille et un visages avec une lutte du Bien et Mal qui voit s'affronter chevaliers jedis et renégats siths ! Car les auteurs nous font croire à un revival Portal Fantasy genre "Alice au pays des merveilles", "Peter Pan", "Narnia", ou plus récemment "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", mais Aristophania est moins la Mary Poppins de Pamela L. Travers que l'Obi-Wan Kenobi de George Lucas. Parmi les Changelins qui s'ignorent qui sera le Nouvel Espoir ? le rebelle Basile, la rêveuse Callixte ou le rationaliste Victor ?? Que la Force soit avec eux !!! (les auteurs ne tromperont personne : dans leur « fantasy bouddhiste », la description de l'Azur est mot pour mot celle de la Force dans "Star Wars" ^^)
Dans une série bien construite chaque épisode amène des réponses, chaque épisode a son importance et chaque épisode apporte sa pierre à l'édifice, ce qui est parfaitement le cas ici : le scénariste Xavier Dorison est au top de sa forme, le dessinateur Joël Parnotte est au top de sa forme, donc sans être méprisant envers qui que se soit on mesure avec cette oeuvre d'une immense supracoolitude les différences qui existent entre les bons artisans et les grands artistes...


Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
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Encore une fois, c'est mon mari qui m'a orienté vers cette nouvelle saga et je ne regrette en rien de l'avoir écouté et suivi ses conseils en me plongeant à mon tour dans cette belle découverte (même si je sais qu'il va me falloir patienter encore un peu avant de pouvoir la lire dans son intégralité - la médiathèque dans laquelle il travaille ne possédant pour le moment que les trois premiers tomes).

Marseille, début du XX ème siècle. Clément Francoeur, apparemment un ouvrier comme les autres meurt dans des circonstances étranges et une dame de la haute société, la comtesse Aristophanie, conseille à sa veuve et à ses trois enfants, Basile, Victor et Calixte, qui n'était alors qu'un bébé au moment des faits, de fuir rapidement la cité phocéenne mais pourquoi ? Leurs vies seraient à leur tour menacée mais qui pourrait en vouloir à la famille d'un simple ouvrier ? Celui-ci aurait-il détenu des informations qu'il n'aurait jamais dû savoir ? Et qui est cette fameuse comtesse ? Ce qu'il y a de plus étrange encore, c'est que si, une fois la veuve de Clément arrêtée par la police pour des faits qu'elle n'a pas commis, la comtesse recueille les trois enfants chez elle, dans son vaste château, leur permettant l'accès à tout le domaine sauf au château lui-même mais pour quelles raisons ? Quels secrets peut-elle y renfermer ?

Un premier tome extrêmement prometteur, très bien travaillé du point de vue graphique et où le monde occulte est omniprésent mais pour Victor, le surdoué de la fratrie, il va falloir mettre de côté tout ce qu'il pensait savoir avec certitude pour ouvrir son esprit vers l'inimaginable et inconcevable...
A découvrir !



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Quand on commence une BD scénarisée par Xavier Dorison, on se dit que la qualité devrait être là et on n'est pas souvent déçu (jamais ?). Avec Aristophania, j'avoue avoir eu quelques doutes. Une fantasy historique (début XXe siècle) dans la Provence de Pagnol, le mélange me semblait un peu osé. Et bien, pas du tout.
Au début, on se croirait dans un récit social à la Zola sur la condition des ouvriers dans une usine marseillaise, mais on découvre assez rapidement des êtres aux pouvoirs fantastiques qui se battent à mort au nom de rois bannis ou de la Cour sombre. Et dans cette ambiance glauque et féerique à la fois, trois enfants essayent de survivre avec leur mère. Trois enfants qui vont comprendre au fur et à mesure ce qu'il se passe alors qu'ils sont envoyés dans l'arrière pays provençal pour être « protégés ». On découvre en même temps qu'eux, le mystère qui secoue cette France de la Belle époque.
Alors, comme toujours chez Dorison, c'est prenant dès le début avec une introduction en fanfare et l'intrigue nous tient en haleine tout au long de l'album avec ce qu'il faut de rebondissements et de questions mystérieuses pour qu'on ait envie d'aller plus loin. Il s'agit clairement d'un tome d'exposition (des personnages, des mystères) mais cela reste tout de même très vif et dynamique.
On s'attache aux trois enfants et on comprend leurs motivations dans un contexte pourtant fantastique.
Le dessin de Joël Parnotte est à la hauteur du scénario. le jeu sur les couleurs rappellent les films de Jean-Pierre Jeunet. le gris l'emporte à l'usine dans un climat poisseux et humide. le sombre et le noir dans les entrailles des vieux bâtiments provençaux et la clarté intense des décors de l'arrière pays.
Un début de série très prometteur, donc, et qui donne envie de lire la suite.
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En retrouvant le duo Dorison / Parnotte, déjà aux manettes du très bon « maître d'armes », je m'attendais à passer un très bon moment avec le 1er volet de leur nouvelle série, « Aristophania ». le résultat a dépassé toutes mes attentes, « le royaume d'azur » est un petit bijou.

L'intrigue est palpitante et très bien menée. Cela a beau être un 1er tome, donc un volet d'introduction, il se passe mille choses. Mais s'il y a action et péripéties à foison, le récit n'est jamais hystérique. Je le savais déjà, Dorison a un talent de conteur exceptionnel et il le démontre pleinement ici. Il sait parfaitement doser les changements de rythme, prenant son temps pour installer les divers éléments de son univers tout en proposant un récit trépidant. Il n'hésite pas non plus à proposer quelques passages plus contemplatifs qui ajoutent à la poésie qui irrigue tout le récit.
Le mélange des genres fonctionne parfaitement. J'ai retrouvé avec bonheur la fibre humaniste de Dorison qui s'accorde parfaitement avec le côté fantasy du récit.
Les différents personnages forment une galerie très réussie. Les enfants sont immédiatement attachants, chacun à leur manière. Ces 3 héros, très archétypaux (j'ai dit archétypaux, pas caricaturaux, les archétypes c'est bien) sont bien campés et nul doute que leurs personnalités complémentaires seront bien utiles pour affronter les dangers les menaçant. Menace incarnée ici par le terrible Barboza, méchant idéal. On dit souvent que pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Et Barboza est un sacré bon méchant. Dès sa première apparition, on prend l'ampleur du danger qu'il représente. Enfin Aristophania est un formidable et inattendu personnage de mentor. Elle n'est pas la bonne fée qui veille sur les gamins même si au départ elle cherche à les éloigner du danger. J'ai plutôt le sentiment qu'elle va tenir, vis-à-vis d'eux, le rôle de sensei.

Tout ça est sublimé par le dessin de Parnotte. Je l'avais trouvé très bon sur « le maître d'armes » mais là il atteint le plus haut niveau. C'est vraiment très, très beau. le trait, la composition des cases, la colorisation, le découpage, tout est nickel.

Vous l'avez compris, « le royaume d'azur » est pour moi un coup de coeur. Ce mélange de Dickens et de fantasy m'a totalement enthousiasmée. Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue, j'ai vraiment hâte de lire la suite même si ça va être difficile de faire aussi bien sur le 2ème tome.
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Marseille 1900.

Dans l'enfer de l'usine sidérurgique où travaillait mon père, subissant les brûlures mordantes des échardes de fer et respirant les gaz étouffants, des ouvriers risquent leurs vies et leur santé pour obtenir juste de quoi nourrir leur famille. Mon père était de ceux-là… Mais il était bien plus que cela, comme je l'ai découvert plus tard. Quant à ma mère, elle tentait de nous élever du mieux qu'elle pouvait dans une société où les ouvriers étaient humiliés, méprisés et malmenés en toute circonstance… Et la police n'était pas la dernière à cogner…

Critique :

Le scénario de Dorison retrace bien la misère de la classe ouvrière à la Belle Epoque, qui n'était belle que pour ceux qui avaient de l'argent, beaucoup d'argent… Pour les ouvriers, c'était une vie souvent infernale avec juste de quoi survivre… Quand il y avait du travail !
A cette dimension sociale, Dorison ajoute une touche de magie qui remonte plus loin que la nuit des temps.

Ses héros sont trois enfants bien typés, deux garçons et une fille. Celle-ci est douce, rêveuse, la bonté personnifiée. Elle est la plus jeune du trio. L'aîné est un « débrouillard » qui se comporte comme un adulte, un peu voyou, un peu escroc, et fait ce qu'il peut pour remplacer un père décédé. le cadet est un petit génie, toujours plongé dans des livres, de préférence de physique. Dans le premier tome, on ne voit pas encore comment ils pourraient s'opposer à Gédéon, le roi banni, aux pouvoirs incalculables, que l'on devine impitoyable et que l'on déteste sans même l'avoir vu.

Joël Parnotte rend, par son trait, toute la haine et la colère que peuvent ressentir les opprimés face à des injustices contre lesquelles ils ne disposent de quasi aucun moyen. Les expressions des visages semblent animées de ce désir de vengeance et donnent au lecteur l'envie de hurler avec ces esclaves de la révolution industrielle. C'est le point le plus fort de cette bande dessinée où l'on a vraiment envie de haïr des gens que, somme toute, on ne voit pas car ils font faire le sale boulot de la répression par des anciens forçats ou des policiers corrompus et brutaux.

Mon seul problème avec cette bande dessinée… Je ne suis pas fan de magie… En particulier lorsqu'elle est surpuissante…
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Une super BD avec de la magie, de l'intrigue, des enfants en danger et des dessins qui sont très agréables et qui sont en osmose parfaite avec la trame. Patience, patience... trois tomes à venir et je saurai !
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Clément est un ouvrier d'usine. Il réside à Marseille mais il ne doit pas être un homme ordinaire. Quand une dame âgée et distinguée l'attend à la sortie de l'usine. Clément part avec elle mais le couple se fait agresser par u individu étrange et très puissant. La vielle dame, étonnement forte, s'en sort indemne mais Clément est tué dans la rue. Visiblement, la famille de Clément était un secret car il ne devait pas être lié à quiconque pour rester secret. Malgré tout, Aristophania, qui se fait aussi appeler Madame la comtesse, prend en charge les enfants de Clément. Leur mère se fait agresser aussi, à son tour. La comtesse loge alors les jeunes dans sa propriété mais ils ont l'interdiction de s'approcher su château d'Aristophania…

Nous sommes dans un monde étrange et ésotérique. Ce premier tome nous introduit dans le monde mystérieux d'Aristophania. Les dessins sont bien réalisés, avec l'ambiance de fin dix-neuvième siècle. le scénario est encore mystérieux et ne nous dévoile pas grand-chose pour ce premier opus. Il trace sans doute les pistes du futur de l'histoire. Les enfants se doutent que la comtesse possède d'étranges pouvoir. Il y a une société secrète derrière elle et même si elle semble très haut placée dans la hiérarchie, elle ne doit pas en être la cheffe absolue. Les caractères des personnages sont rendu de façon prodigieuse à la fois grâce au dessin et au scénario. le tandem des auteurs semble bien huilé et au top de leur performance. Ils nous entraînent dans un monde étrange qui pourrait se situer entre les Misérables d'Hugo et Peter Pan de Barrie. le monde ouvrier et la différence de classe sociale correspondent bien à cette époque on de siècle. Pour le père des enfant, Clément, être ouvrier n'est qu'une couverture, il serait plutôt une sorte de chevalier. La force de la vielle dame, Aristophania, appelée Azur. D'où la puise t'elle ? La petite fille de Clément semble aussi en posséder. Les enfants, sous le couvert de la comtesse, seraient-ils sélectionnés pour devenir des servants de la cause de la société d'Aristophania ? Les pistes à toutes les supputations sont ouvertes. Ce premier tome est une belle réalisation mais malgré tout, je ne suis pas encore convaincu à cent pour cent par l'histoire. J'attends que les auteurs confirme ce que je qualifierai de premier essais pour me faire une véritable opinion. Ce qui m'a manqué, dans ce premier tome, c'est de l'émotion véritable. Elle a peut-être été gommée par le trop bien technique de l'oeuvre. Quand on frise la perfection, parfois, on étouffe la folie qui met de la magie dans une histoire. Lu en numérique, en format KINDLE, avec une très belle numérisation.


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Déambulant dans une librairie, j'ai choisi ce titre un peu par hasard, en me basant sur la brève 4e de couverture (brèves, elles le sont de plus en plus souvent en BD, vous avez remarqué ?).
Eh bien le hasard a rudement bien fait les choses. J'adore ce contexte de fantasy de l'ombre, caché derrière ce début de XXe siècle.
Xavier Dorison et Joël Parnotte jouent avec les contrastes, entre une région parisienne couverte par les fumées crasseuses des cheminées d'usines qu'absorbe la boue du sol et le soleil de Provence, entre deux frères et une soeur indigents quoique fiers et une vieille dame au port aristocratique qui pourrait être la soeur de Mary Poppins, entre un Bien azurée et un Mal sale et couvert de rats.
Le contexte Bien propre contre Mal dégueu est assez classique, mais il porte des personnages principaux qui ont des personnalités marqués. J'apprécie bien évidemment plus le jeune Victor qui adore les sciences et adore lire. le dessin joue beaucoup sur ces fameux contrastes ville crasse contre mas provençal ensoleillé, pour notre plus grand plaisir.
Me voilà hameçonné, et je ne cherche pas à fuir.
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Début des années 1900, une veuve et ses trois enfants tentent de survivre malgré la misère. Son mari et père de ses enfants s'est fait tuer 9 ans plus tôt dans des circonstances étranges, et aujourd'hui encore on semble les traquer. C'est alors qu'arrive Aristophania, une vielle dame de la haute société.

Cette nouvelle série qui débute est franchement prometteuse, mêlant histoire de la lutte des classes à celle plus fantastique de deux clans rivaux.
Nous faisons donc connaissance avec les différents protagonistes. Les trois enfants sont au centre, un brin caricaturaux mais attachant, et surtout Aristophania autour duquel gravite un certain nombre de mystère plus ou moins magique.
On est franchement dans le fantastique, les auteurs ne s'en cachent pas dès le début. le ton a des petites pointes d'humour bien amenées.
A la fin nous avons déjà quelques révélations qui nous permettent d'y voir plus clair sur les deux clans "magiques" en rivalité.
Niveau dessin c'est franchement pas mal. J'ai eu l'occasion d'admirer le trait de Parnotte dans le sang des porphyres, et j'aime beaucoup son travail. Les scènes de bataille "magique" sont franchement bien rendues de même que les expressions.
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Quand j'ai vu cet album, mon avis était partagé. La cover fait un peut trop Fantasy voire kitsch à mon goût… Mais les vendeurs m'ont vraiment mis l'eau à la bouche avec cette histoire et j'ai finalement combattu mes préjugés ! Et puis… lorsque j'ai vu que Dorison & Pernotte étaient les auteurs de cette série, je me suis dis que l'on ne pouvait pas être déçus tellement ils nous avaient régalé avec le maître d'armes !

Préparez-vous, vous n'êtes pas prêt !!! Dès les premières pages, on est scotché à son siège, on part à cent à l'heure – digne d'un tour dans le Sliver Star d'Europapark -. Certes, il s'agit là d'un premier tome et donc d'un tome d'introduction mais l'intrigue est palpitante et on va de rebondissement en rebondissement !

Ce qui m'a le plus plu est sans nul doute le mélange des genres, on a affaire à la Fantasy certes mais il y a aussi une dimension sociale, vous savez la France ouvrière, les travailleurs qui triment à l'usine dans des conditions ignobles et qui habitent dans des logements insalubres. Eh bien ici, on est servis… On se balade entre règlements de compte entre ouvriers et patrons mais également entre le roi banni et la recherche de la source d'aurore qui pourrait vaincre ce démon ! C'est extrêmement bien fait, on se régale !

Les trois gamins – même s'ils sont aussi très caricaturaux – sont très attachants, entre le revanchard, toujours prêt à utiliser la violence pour arriver à ses fins, l'intello qui rêve des cours de physique dispensés à La Sorbonne et la petite dernière au regard candide, on est obligé de les prendre en affection !

Et puis le dernier atout de choc de cette BD, ce sont les dessins, fins, délicats, très travaillés… J'avais déjà eu un coup de coeur pour le travail de Joël Parnotte dans l'album le maître d'armes mais là je trouve cela encore plus impressionnant, totalement abouti ! Un vrai travail de maître tant au niveau de la colorisation que la finesse du trait, tout est extrêmement bien fait !

Pour moi, c'est un coup de coeur, j'ai vraiment aimé le monde étrange/magique/ésotérique de ce premier tome et sans nul doute je vais me procurer la suite !

Alors, êtes-vous prêts à embarquer avec nous pour contrer le roi banni ?
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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