Undertaker, tome 4 : L´ombre d'Hippocrate

Et un Undertaker pour la route ! du pur bonheur ! Chapeau bas aux artistes de cette série... Toujours du bon, du très bon. Un vrai régal !

Encore une fois, ce tome conclut le précédent. le fait d'inclure cette construction en diptyque au sein de la série permet une intrigue plus étoffée, plus approfondie. Et les auteurs ne font pas que durer le plaisir. Cette suite de l'ogre de sutter camp est complexe et extrêmement bien ficelée.

Cette fois-ci notre Undertaker est bien face à un véritable psychopathe qui manipule et sème le doute dans les esprits. Un homme très dangereux qui n'hésite pas à se livrer à des petites expériences sur ses patients, mais également très utile puisqu'il est médecin, enfin chirurgien et un très bon même et que ça ne court pas les rues. Ah le far west et ses déserts médicaux ! Trève de plaisanterie, c'est une véritable ordure qui va donner du fil à retordre à notre héros.

Mon avis

Cet épisode est toujours aussi rythmé mais c'est sur la psychologie que tout se joue ici. le bien et le mal, Sauver des innocents et laisser le monstre en vie ou le tuer et par la même occasion faire des dizaines de victimes ? Que de dilemmes dans ce tome !
Des personnages torturés, notre Undertaker toujours aussi charismatique, encore très mystérieux même si on nous distille encore des petites infos dans ce tome. Une madame Lin magistrale !
Des rebondissements, du bon scénario, et quelle fin !
Un tome encore remarquable et je croise les doigts pour les suivants.
Quel bonheur vraiment d'avoir découvert cette série !

Le duel Quint et Crow se poursuit pour se terminer en apothéose dans ce volume. Tout au long de la BD revient souvent la traditionnelle balance entre le bien/le mal, la faute à qui, la vie/la mort qui porte bien à réflexion.
Ce tome aurait pu être une très bonne fin à la série complète ! Mais j'ai vu qu'il y avait un autre volume.. dont je vais aller m'enquérir rapidement à ma biblio.

Suite et fin du diptyque. Un cycle qui construit et déconstruit notre personnage principal sur son passé et sur la moralité des actions. Qui est le plus dangereux entre un tueur hors pair et un monstre qui tue quelques victimes pour son plaisir mais sauve d'autres vies.
Une approche intéressante par Dorison qui apporte de la complexité dans des personnages qui avaient une évolution plutôt attendue.
Une conclusion également surprenante pour attirer le lecteur sur le tome 5 comme pour se stopper tout simplement dans la série.

Graphiquement je reste sous le charme des dessins de Meyer que j'aime toujours autant. Des dessins remplis de détails et des décors somptueux

Ce quatrième tome met un terme à la poursuite de Jeronimus Quint, ou plutôt “l'ogre de Sutter Camp”. Nous retrouvons Jonas Crow, accompagné de Lin, sur la trace de ce chirurgien militaire aussi doué que mégalomane. En blessant Rose, celui-ci l'a condamnée à le suivre pour espérer une guérison, tout en lui faisant vivre une véritable torture psychologique. Se prenant à moitié pour un dieu, il use de son savoir-faire pour s'attirer les faveurs de ceux qu'il croise sur sa route, prêt à distribuer blessures et guérisons en fonction de ses intérêts du moment.
Comme d'autres lecteurs, ce tome m'a paru légèrement en-dessous des précédents. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi : peut-être un peu de répétitions ? Mais les dessins sont toujours aussi admirables, rendant l'atmosphère pesante bien palpable. En seulement quatre tomes, les auteurs ont déjà réussi à marquer les esprits, leur série n'ayant rien à envier aux classiques du genre.

Super apothéose pour la fin de ce 2ème volet sur l'ogre de Sutter Camp, action, rebondissements, méchant sans humanité, héros écorché vif, belle à sauver, Lin qui ouvre son coeur, bref tous les ingrédients sont là pour passer un très agréable moment dans ce western impitoyable.
Jonas saura-t-il tuer Quint cette fois et sauver Rose ?

Clairement le meilleur de la série ! L'histoire a véritablement gagné en maturité, les planches sont splendides, en particulier les deux dernières pages qui m'ont beaucoup ému ! Une série western topissime ! Un giga coup de coeur!

Tout est parfait, c'est un roman en deux chapitres qui nous entraine dans le sillage d'un chirurgien assassin et de héros tourmentés, je met 5 étoiles sans aucuns doutes, le dessin et le scenario sont à la hauteur
Les deux premiers tomes nous préparaient à de la violence, avec ce tome 3, on entrevoie l'horreur, ou plutôt quelque chose entre la violence et l'inhumanité. Je trouve que pour le coup Xavier Dorison va très loin dans ce que peut être la boucherie de la guerre disons, la boucherie telle qu'elle a pu exister dans les coulisses de la guerre et de l'après-guerre, voir si on cherche bien dans les coulisses des prisons, des camps, enfin, pour le coup, Xavier Dorison, nous amène à imaginer, à croire que oui cela pourrait bien avoir exister en un lieu ou un temps que nous avons la chance de ne pas avoir même frôlé.
Ces deux tomes m'ont rappelé un roman de Ken Liu, L'homme qui mit fin à l'histoire. le roman et surtout la fin sont dans la même veine, la science permet tout, même les pires horreurs.
Les héros, ils sont 3 personnages charismatiques, différents mais animés d'une même force de caractère de volonté, l'auteur fait jouer ses personnages indépendamment avec force de personnalité. Chacun à son rôle et s'impose dans l'aventure et le dessin nous immerge dans ce monde entre la torture des corps et des âmes.

Undertaker m'a donné l'occasion de découvrir le western par le prisme de la BD. Et quel plaisir. Tous les éléments du grand western sont réunis.
Les grands espaces, les paysages quasi vierges de l'empreinte des hommes, la violence, la sauvagerie des uns, l'humanisme des autres.
Cet opus est principalement marqué par la cruauté, la haine et le mal qui habite les hommes.
Comme pour les autres épisodes chaque planche recèle de merveilles
aussi bien visuelles que textuelles. Il s'insinue parfaitement dans la continuité des opus précédents. On y découvre encore un peu plus du passé de notre croque-morts préféré et de son fidèle compagnon, Jed.
Bonne lecture.

On retrouve Jonas Crow ,son corbillard , son vautour domestique , ses chevaux intelligents et ses nombreux problèmes : d'abord l'abominable Quint ,le chirurgien fou adepte du chantage au bistouri . Traditionnellement croque-mort et toubib sont alliés mais ici ce n'est pas le cas car l'affreux tient en otage la Rose de l'Undertaker qui est son autre problème ,le troisième étant Mme Lin qui dégaine fusil et sentences comme un Lucky Luke en jupons , sans parler d'une troupe de policiers qui veulent le pendre . Un album mouvementé mais au scénario un peu embrouillé. Bon à lire cependant.

Un peu moins d'ambiguité et de part d'ombre dans les personnages cette fois-ci mais peut-être est-ce parce qu'on commence à les connaitre. En tout cas je ne vais pas bouder le plaisir que j'ai eu à la lecture de ce 4ème tome. Des dessins et des paysages toujours aussi léchés, des rebondissements, de l'action... même si la fin est un tantinet convenue quand même.
Beaucoup plus de + que de -
Et je vais attendre avec impatience le prochain tome.