Monsieur Prokhartchine, c'est un très court récit de
Dostoïevski dans lequel il dépeint, une fois de plus, avec une sorte de virtuosité qui lui est propre, ce que je considère comme la folie russe. Cette folie qui sonne chez l'occidental que je suis comme totalement irrationnelle (car il peut y avoir des folies rationnelles, oui oui) et qui deviennent sous la plume de
Dostoïevski totalement réelle. Réelle mais russe.
Si j'aime
Dostoïevski, c'est qu'il n'a pas son équivalent pour nous plonger dans la tête d'un individu. Il est seul capable de transmettre une fièvre par la lecture. Dans
Monsieur Prokhartchine, cependant, même si le personnage principal fait montre de quelques bizarreries, ainsi que la galerie de personnages de la pension dans laquelle il habite, nous ne sommes pas (pas uniquement) dans sa tête. La forme de ce récit a une forme plus narrative.
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