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Critique de Sachenka


Fedor Dostoïevski n'a pas écrit que des romans-fleuve, non. Il s'est aussi essayé aux nouvelles et je dois admettre que celles incluses dans Premières miniatures sont assez réussies. En effet, la brièveté de ces quatre récits n'a aucunement altéré les portraits réalistes, la précieuse analyse psychologique du grand maitre russe. C'est comme une version condensée de ses futures oeuvres. La première nouvelle, Un roman en neuf lettres, est ma préférée. Elle décrit à travers une correspondance l'étiolement d'une longue amitié suite à de simples malentendus qui ne sont jamais corrigés mais qui empirent la situation. Ce à quoi peut mener l'orgueil masculin… et un peu de folie destructrice comme seul Dostoïevski sait si bien le rendre. Dans les trois autres, on retrouve un bouffon, un voleur et une jeune fille innocente qui attire les convoitises. Je ne désire pas transformer ma critique en un long résumé. Il suffit de signaler les personnages riches, complexes, aux prises avec des démons intérieurs – ou extérieurs, selon le cas – et, en arrière-plan, la société russe du XIXe siècle dans toute sa splendeur et ses revers. Bref, une lecture rapide (peut-être un peu trop, j'en aurais souhaité davantage), qui permet de plonger au plus profond des âmes humaines mais qui reste tout de même agréable.
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