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Citations sur Sherlock Holmes : Son dernier coup d'archet (25)

Il était neuf heures du soir le 2 août (le plus terrible des mois d'août de l'histoire mondiale). On aurait pu croire que déjà la malédiction divine pesait lourdement sur un monde dégénéré, car un silence impressionnant ainsi qu'un sentiment d'expectative planaient dans l'air suffoquant, immobile.
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A quelle fin tend ce cercle de misère, de violence et de peur ? Il doit bien tendre à une certaine fin, sinon notre univers serait gouverné par le hasard, ce qui est impensable. Mais quelle fin ? Voilà le grand problème qui est posé depuis le commencement des temps, et la raison humaine est toujours aussi éloignée d'y répondre.
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Holmes était roulé en boule sur le canapé : il lisait et relisait une lettre que lui avait apportée le courrier du matin. Quant à moi, mon temps de service aux Indes m’avait entraîné à mieux supporter la chaleur que le froid, et une température de 33°ne m’éprouvait nullement. Mais le journal du matin n’avait aucune nouvelle intéressante. Le Parlement était en vacances. Tout le monde avait déserté la capitale. Je languissais après les clairières de la Nouvelle-Forêt ou les galets de
Southsea. Un compte en banque réduit à zéro m’avait obligé à retarder mes vacances.

Idem "La boite en carton"
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I fear that Mr Sherlock Holmes may become like one of those popular tenors who, having outlived their time, are still tempted to make repeated farewell bows to their indulgent audiences. This must cease and he must go the way of all flesh, material or imaginary. One likes to think that there is some fantastic limbo for the children of imagination, some strange, impossible place where the beaux of Fielding may still make love to the belles of Richardson, where Cockneys still raise a laugh, and Thackeray's worldings continue to carry on their reprehensible careers. Perhaps in some humble corner of such a Valhalla, Sherlock and his Watson may for a time find a place, while some more astute sleuth with some even less astute comrade may fill the stage which they have vacated.
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" Mon raisonnement n'est pas très compliqué, Watson! me répondit Holmes avec un clin d'oeil malicieux. Il appartient à une classe élémentaire de déductions, dont je pourrais vous citer un nouvel exemple en vous demandant qui vous accompagnait ce matin en fiacre.

- Un nouvel exemple n'est pas une explication ! répliquai-je avec une certaine rudesse.

- Bravo Watson! Voila une remontrance pleine de dignité et très logique. Voyons, récapitulons les faits. Prenez celui-ci d'abord : le fiacre. Vous remarquerez que vous avez quelques taches ou éclaboussures sur l'épaule et la manche gauche de votre manteau. Si vous vous étiez assis ai milieu du fiacre vous n'auriez sans doute pas reçu d'éclaboussures, ou elles n'auraient été symétriques. Donc vous vous êtes assis sur le côté. Donc vous étiez accompagné.

- C'est l'évidence même. "
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Il était heures du soir le 2 août (le plus terrible des mois
d’août de l’histoire mondiale). On aurait pu croire que déjà la malédiction
divine pesait lourdement sur un monde dégénéré, car
un silence impressionnant ainsi qu’un sentiment d’expectative planaient
dans l’air suffocant, immobile. Le soleil était couché, mais vers l’horizon
d’ouest, s’étirait une balafre couleur de sang comme une blessure ouverte.
Au-dessus les étoiles brillaient, claires ; et au-dessous les feux des bateaux
scintillaient dans la baie. Deux Allemands se tenaient accoudés sur le parapet
de pierre de la terrasse ; la longue maison basse à lourds pignons
étalait sa masse derrière eux ; ils regardaient la large courbe du rivage au
pied de la grande falaise crayeuse sur laquelle Von Bork s’était perché,
tel un aigle errant, quatre ans plus tôt. Leurs têtes se touchaient presque.
Ils échangeaient des propos confidentiels. D’en bas les bouts incandescents
de leurs cigares devaient ressembler aux yeux d’un mauvais diable
scrutant la nuit.
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- Je n'ai jamais aimé, Watson (...)
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- What did you think of him?
- A pathetic, futile, broken creature.
- Exactly, Watson. Pathetic and futile. But is not all life pathetic and futile? Is not his story a microcosm of the whole? We reach. We grasp. And what is left in our hands at the end? A shadow. Or worse than a shadow - misery.
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Un homme remarquable, ce Von Bork ! Sans rival, pour ainsi dire,
parmi tous les dévoués agents du Kaiser. Ses qualités l’avaient recommandé
pour une mission en Angleterre (la plus importante de toutes) ;
depuis qu’il s’y était attelé, ses talents s’étaient vite affirmés dans l’esprit de la demi-douzaine de personnes au courant de son activité, et notamment
de son compagnon du moment, le baron Von Herling, secrétaire
principal de la légation, dont la formidable Benz de 100 CV bloquait le
chemin de campagne en attendant de ramener à Londres son propriétaire.
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C"était un soir de mars sombre et froid ; le vent aigre et la pluie nous fouettaient le visage : exactement l'ambiance qui convenait au décor d'une tragédie.
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