Même si le narrateur emporte assez rapidement notre adhésion car, à aucun moment, il n'est dupe du « cinéma » qui l'entoure, le récit s'enlise à mi-parcours, à mesure que le scénario de Paul Stern patine. L'auteur surligne à gros traits, les lancinantes ruminations du héros sur le « réel », L.A. ne serait donc que pure fiction où chacun jouerait un rôle ?
Jean-Paul Dubois, en véritable connaisseur des Etats-Unis, use et abuse des clichés sur L.A. avec plus ou moins de bonheur. Les happy few y soignent leurs maux à coup de parties, d'orgies sexuelles, de « substances » et autres remèdes new age, poncifs qu'un
Bret Easton Ellis ne renierait pas. le récit brille néanmoins grâce à quelques trouvailles dont un habile système de vases communicants : à mesure que Selma sombre, Anna elle, semble mystérieusement refaire surface...
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