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Critique de Sarindar


Un ouvrage qui convient parfaitement à Georges Duby, dont le style est tout de rigueur (non sans beauté, mais d'une beauté sans fioriture), à l'image de l'art cistercien, sobre et épuré dans l'ornementation, tout de lignes pures et de fonctionnalité dans la destination, pour que l'orant aille à l'essentiel : l'action de grâces, sans aucune ostentation, dans un décor sans étalage de richesse, sans décoration foisonnante.
Et tout, dans la vie du moine cistercien, rejoint cette sévérité d'apparence, pour ne pas sacrifier au futile : la vanité des choses est connue dans cet Ordre religieux fondé par Robert de Molesme en 1098 et illustré par Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) ; aussi les églises abbatiales ont-elles les mêmes contours nets que les granges, les dortoirs, les réfectoires et autres bâtiments conventuels ; le modèle s'en est facilement exporté à travers toute l'Europe. Et c'est la force, la singularité et la beauté de l'art cistercien - car il s'agit bien d'un art - que d'être réduit à cette "extrême simplicité". Fontenay, Sénanque, le Thoronet, Fontfroide et Silvacane sont quelques exemples de cette architecture.
François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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