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Critique de frandj
Comme beaucoup d'autres, j'ai étudié - un peu - le marxisme quand j'étais jeune. Des décennies plus tard, je suis parti en vacances avec ce livre (à lire à la plage !). J.-N. Ducange s'efforce de présenter simplement cette théorie philosophico-politico-économique très complexe, qui a inspiré de nombreuses générations successives (pas seulement des révolutionnaires professionnels). L'ouvrage principal de Marx "Le Capital" est difficile; il oblige le lecteur à entrer dans des considérations économiques peut-être géniales, mais aussi fastidieuses: à vrai dire, ce n'est pas ma tasse de thé... C'est aussi une théorie dont Michel Foucault a dit: « le marxisme est dans la pensée du XIXème siècle comme un poisson dans l'eau c'est-à-dire que, partout ailleurs, il arrête de respirer »; je lui laisserai la responsabilité de sa formulation. Mais surtout, pour croitre encore et toujours, le capitalisme a su admirablement évoluer: on le voit bien en ce début de XXIème siècle où il est de plus en plus mondialisé. La lutte des classes existe bel et bien, mais désormais elle débouche sur (presque) rien.
Cependant, le problème n'a jamais été la validité théorique du marxisme; c'est comment on peut appliquer (en pratique) cette vénérable théorie. Marx lui-même a introduit - assez discrètement - le concept de la dictature du prolétariat. de fait, dans les pays "communistes" (en fait: "socialistes") comme l'URSS ou la Chine, une vraie dictature s'est établie dans la durée, mais ce n'était évidemment pas celle du prolétariat: c'était celle du Parti, lui-même complètement dominé par un unique dirigeant (en l'occurrence Staline ou Mao Zedong). Et le prolétariat subissait l'oppression au moins autant que les "ennemis de classe". Certains ouvriers faisaient du zèle en devenant stakhanovistes, travaillant dans des conditions qui auraient dû soulever l'indignation des syndicats dans les pays occidentaux !
L'Histoire moderne est peuplée de ces Saint-Just impitoyables, convaincus de la véracité absolue de leurs thèses politiques et économiques, toujours prêts à éliminer leurs opposants… pour le bien de la collectivité ! Pour en revenir au livre de J.-N. Ducange, je trouve qu'il constitue une intéressante introduction au marxisme. En outre, il met en perspective cette théorie, en mentionnant les continuateurs et contradicteurs de Marx.
Cependant, le problème n'a jamais été la validité théorique du marxisme; c'est comment on peut appliquer (en pratique) cette vénérable théorie. Marx lui-même a introduit - assez discrètement - le concept de la dictature du prolétariat. de fait, dans les pays "communistes" (en fait: "socialistes") comme l'URSS ou la Chine, une vraie dictature s'est établie dans la durée, mais ce n'était évidemment pas celle du prolétariat: c'était celle du Parti, lui-même complètement dominé par un unique dirigeant (en l'occurrence Staline ou Mao Zedong). Et le prolétariat subissait l'oppression au moins autant que les "ennemis de classe". Certains ouvriers faisaient du zèle en devenant stakhanovistes, travaillant dans des conditions qui auraient dû soulever l'indignation des syndicats dans les pays occidentaux !
L'Histoire moderne est peuplée de ces Saint-Just impitoyables, convaincus de la véracité absolue de leurs thèses politiques et économiques, toujours prêts à éliminer leurs opposants… pour le bien de la collectivité ! Pour en revenir au livre de J.-N. Ducange, je trouve qu'il constitue une intéressante introduction au marxisme. En outre, il met en perspective cette théorie, en mentionnant les continuateurs et contradicteurs de Marx.
