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Critique de evascardapelle
Jun Sang, 8 ans, est Nord-Coréen. Il a beaucoup de chance car il est né le 16 février...tout comme Kim-Jong II qui règne sur le pays. A ce titre, on lui souhaite toujours son anniversaire. Il est bien le seul : en Corée du Nord, on ne les fête pas. Ce qui évidemment, ne le dispense pas, comme le reste de la population, petits et grands, d'effectuer toutes les tâches imposées par le régime.
Au nom de la patrie, Jun Sang et sa famille tiennent bon, jusqu'au jour où, mourrant de faim, ils décident de passer en Chine.
Après la lecture de "Rescapé du camp 14 : de l'enfer Nord-Coréen à la liberté", Aurélien Ducoudray, journaliste-reporter de presse et de télévision, donne vie à Jun Sang, un petit garçon de 8 ans dans ce roman graphique illustré par Mélanie Allag. A travers le regard de l'enfant, on mesure l'enfer du quotidien, mais aussi la soumission et le dévouement qui caractérisent la population.
Travaux forcés, medias contrôlés, embrigadement, famine, sévices rythment les journées des citoyens mettant en place ruses et stratagèmes pour sauver leur peau. Dans un première partie, le graphisme est très coloré, le trait net et cadré, comme celui des bandes-dessinées jeunesse. A partir du moment où la famille est incarcérée dans le camp de redressement, le gris et le noir s'emparent des pages, illustrant le désespoir, l'omniprésence de la mort, les conditions de survie terribles des prisonniers. La couleur revient dans les toutes dernières pages où Jun Sang trouve enfin sa destinée.
Un roman graphique à la lecture pesante, usant du cynisme pour dénoncer l'horreur de la dictature coréenne, qui, initialement destiné à un public adulte, a reçu un prix au salon jeunesse de Montreuil.
J'ai vraiment aimé.
Au nom de la patrie, Jun Sang et sa famille tiennent bon, jusqu'au jour où, mourrant de faim, ils décident de passer en Chine.
Après la lecture de "Rescapé du camp 14 : de l'enfer Nord-Coréen à la liberté", Aurélien Ducoudray, journaliste-reporter de presse et de télévision, donne vie à Jun Sang, un petit garçon de 8 ans dans ce roman graphique illustré par Mélanie Allag. A travers le regard de l'enfant, on mesure l'enfer du quotidien, mais aussi la soumission et le dévouement qui caractérisent la population.
Travaux forcés, medias contrôlés, embrigadement, famine, sévices rythment les journées des citoyens mettant en place ruses et stratagèmes pour sauver leur peau. Dans un première partie, le graphisme est très coloré, le trait net et cadré, comme celui des bandes-dessinées jeunesse. A partir du moment où la famille est incarcérée dans le camp de redressement, le gris et le noir s'emparent des pages, illustrant le désespoir, l'omniprésence de la mort, les conditions de survie terribles des prisonniers. La couleur revient dans les toutes dernières pages où Jun Sang trouve enfin sa destinée.
Un roman graphique à la lecture pesante, usant du cynisme pour dénoncer l'horreur de la dictature coréenne, qui, initialement destiné à un public adulte, a reçu un prix au salon jeunesse de Montreuil.
J'ai vraiment aimé.
