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Le ton est enjoué au début de la BD. C'est celui d'un enfant sans recul qui n'a pas de raison de douter de ce que lui disent les adultes ou son régime. Pourtant, déjà, les grains de sable sont présents dans ce monde idéal qu'on a brossé pour lui mais il n'est pas en capacité de les voir. Il aime tellement son pays qu'il serait capable de dénoncer ses parents si il prenait à ceux-ci l'envie de s'enfuir vers ce pays qui semble si riche, la Chine.
On prend pleinement conscience de l'embrigadement militaire dès le plus jeune âge car les enfants ont l'obligation de faire des rondes dans leur école la nuit. Puis, d'écrire des rapports. Ils en profitent pour chaparder un peu. Ils apprennent à voler, mentir, tricher pour survivre ou vivre mieux alors que dans le même temps les exécutions publiques sont vécues comme des fêtes car il est normal d'exécuter les personnes coupables de vol ou de crimes. Les aberrations du systèmes et les valeurs mises en avant ne sont jamais remises en cause par l'enfant qui se gorge de propagande.
Cependant, lorsqu'il apprend de ses parents un peu plus réservés et distants vis à vis du régime, que ses grands parents sont exilés en Corée du Sud. Son monde idéal s'écroule. Puis, à nouveau lors de la mort de Kim Jong-il. La décision est prise de passer en Chine rejoindre la cohorte des chosunyoks avant d'espérer entrer en Corée du Sud. La descente aux enfers commence, les couleurs s'éteignent pour passer au noir et blanc ... On poursuivra le périple jusqu'à ses seize ans, ébahi par un tel cheminement.
Lien : https://depuislecadredemafen..
Critique de Cristie
Le ton est enjoué au début de la BD. C'est celui d'un enfant sans recul qui n'a pas de raison de douter de ce que lui disent les adultes ou son régime. Pourtant, déjà, les grains de sable sont présents dans ce monde idéal qu'on a brossé pour lui mais il n'est pas en capacité de les voir. Il aime tellement son pays qu'il serait capable de dénoncer ses parents si il prenait à ceux-ci l'envie de s'enfuir vers ce pays qui semble si riche, la Chine.
On prend pleinement conscience de l'embrigadement militaire dès le plus jeune âge car les enfants ont l'obligation de faire des rondes dans leur école la nuit. Puis, d'écrire des rapports. Ils en profitent pour chaparder un peu. Ils apprennent à voler, mentir, tricher pour survivre ou vivre mieux alors que dans le même temps les exécutions publiques sont vécues comme des fêtes car il est normal d'exécuter les personnes coupables de vol ou de crimes. Les aberrations du systèmes et les valeurs mises en avant ne sont jamais remises en cause par l'enfant qui se gorge de propagande.
Cependant, lorsqu'il apprend de ses parents un peu plus réservés et distants vis à vis du régime, que ses grands parents sont exilés en Corée du Sud. Son monde idéal s'écroule. Puis, à nouveau lors de la mort de Kim Jong-il. La décision est prise de passer en Chine rejoindre la cohorte des chosunyoks avant d'espérer entrer en Corée du Sud. La descente aux enfers commence, les couleurs s'éteignent pour passer au noir et blanc ... On poursuivra le périple jusqu'à ses seize ans, ébahi par un tel cheminement.
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