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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le jour de son dixième anniversaire , Nicolas Apasagi , apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie , son père n'est pas son père biologique .
La vie suit son cours avec des moments plus difficiles dans la relation père fils , car Pascal Apasagi , n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup , c'est dans sa nature , il exprime difficilement ses sentiments.
Entre lui et Nicolas , les relations sont assez distantes , tous les deux ne font pas d'effort pour qu'il en soit autrement .
Devenu adulte , Nicolas A va avoir envie de découvrir son père biologique et là grand bouleversement , il se rend compte , et c'est une évidence , que son père est bien Pascal A , celui qui l'a élevé depuis qu'il est tout petit .
Un roman qui va droit au coeur , un style épuré qui m'a beaucoup plu .
Un regard très juste sur la paternité , j'ai terminé ce roman il y a quelques jours , et l'émotion est fort présente au moment où j'écris cette critique .
Un auteur que j'ai adoré découvrir et que je vais suivre desormais .
Peut être qui sait une rencontre dans la belle bibliothèque que je fréquente .

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Nicolas mène une vie sans histoire au sein d'une famille unie. Brutalement, l'année de ses dix ans, il apprend, presque ″entre la poire et le fromage″ qu'il n'est pas le fils de son père ; qu'en réalité il est le fruit d'un don de sperme. Voilà !'information est tombée, on peut tomber passer à autre chose. La vie peut reprendre son cours.

En France, le don de gamète est gratuit et anonyme. Certes…Il n'empêche, la trentaine venue, Nicolas souhaite, naturellement, savoir qui est cet homme qui lui a donner une partie de ses gènes. Il entame une démarche, interdite en France, qui va lui permettre de savoir pour le moins d'où il vient, et s'il a de la chance, d'avoir un nom…

La chance sourit à Nicolas, qui rapidement peut retrouver ce géniteur….

Il y a peu d'effusions dans ce court roman. Entre le père et le fils, l'entente est réelle, mais sans grandiloquence., tout en sobriété, en pudeur ; On ne se parle pas beaucoup dans cette famille.

L'écriture, est, elle aussi, sobre ; presque avare de mots, de sentiments. Il n'y a aucune frénésie dans les recherches de Nicolas, alors que l'on sent chez lui un profond désir de savoir, et un amour filial émouvant pour celui qui l'a élevé sans un mot, avec juste le désir d'enfant accompli et assumé.

C'est ce qui m'a séduite dans ce joli texte, d'un auteur dont je ne savais rien avant cela.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Huit jours après l'anniversaire de ses dix ans, le narrateur, Nicolas, apprend de ses parents que son père n'est pas son géniteur. L'infertilité de son père a contraint le couple à avoir recours à un donneur de sperme. Cette révélation sera suivie d'un silence sans fin de ses parents sur ce sujet et l'enfant continuera à vivre une relation sans complicité avec son père avec qui il ne partage rien. " En grandissant, je prends l'habitude de vivre à côté de mon père sans en ressentir pleinement la présence."
À trente ans Nicolas décide de partir à la recherche de son père biologique, son "bon génie" biologique mais le don de gamètes est anonyme en France, un enfant né grâce à un don de sperme est sensé ne pas pouvoir retrouver ses origines génétiques.

Ce roman est l'histoire d'une quête d'identité, du désir d'un jeune homme de reconstituer le puzzle de ses origines. La relation faite de silence et de pudeur entre Nicolas et son père est restituée de façon très juste et le chemin qu'emprunte Nicolas pour aller jusqu'à lui est très émouvant, un chemin pour parvenir à lui exprimer ses sentiments, pour dénouer le noeud de silence entre eux. Cette histoire racontée avec une grande simplicité traite de questions essentielles : la filiation, l'identité et la transmission. Sobriété, pudeur, sensibilité, douceur, tendresse, beauté caractérisent ce texte qui ne comporte aucun bavardage inutile et qui laisse une trace plus importante qu'on ne l'imagine quand on referme le livre. A noter à la fin du roman un très beau chapitre sur les vagues, à lire et à relire... Un roman que j'ai relu une deuxième fois pour mieux en savourer toutes les subtilités.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Les dernières pages rejoignent les premières pages, qui sont une sorte de prologue, et les éclaircissent et Arnaud Dudek nous amène du point B au point A.
Le narrateur connait une enfance heureuse et protégée. « On me préserve vaillamment du mauvais bruit des mauvais jours. Ma vie ressemble à une brise légère qui traverse des herbes hautes.
Ce petit bonhomme vit, joyeux, solitaire et adore écrire des romans policiers, son héros s'appelle Howard Ridgefield.
Dans cette famille, le père travaille, n'est pas causant ni démonstratif. Leur seule « communion » ensemble c'est lorsque le père a emmené le fils visiter l'usine où il travaillait. « En grandissant, je prends l'habitude de vitre à côté de mon père sans en ressentir pleinement la présence, comme si ses contours avaient été floutés pour qu'il se fonde dans le décor, comme s'il était devenu presque invisible -une sorte de décalcomanie, à la Magritte, une silhouette à travers laquelle on voit tout mais qui n'est rien. »
Le dimanche de ses dix-ans-huit jours, très précisément, ses parents l'appellent, ils ont quelque chose de très important à lui dire. Avec des circonvolutions sa mère lui apprend que son père n'est pas son père biologique qu'il est né grâce au don d'un donneur anonyme. « Voilà, conclut ma mère en tamponnant ses yeux Voilà c'est la fin de l'histoire, je peux disposer ». le soir, il cherche une réponse dans le dictionnaire, père, sperme… mais cela n'éclaire guère sa lanterne.
Il aurait bien aimé, lors de petites prises de bec lui sortir « D'abord, t'es pas mon père », mais non, cela ne peut franchit ses lèvres.
J'ai aimé la réponse de Mélanie, sa copine, lorsqu'il lui chuchote le secret de ses origines « Malgré les difficultés, tes parents t'on quand même fabriqué »
Plus tard, il a voulu en savoir plus sur ce géniteur, ce donneur de sperme, ce père génétique et a la possibilité de le rencontrer rapidement (nous sommes dans un roman!).
Cette quête est aussi celle de l'amour d'un père et, surtout, d'oser se dire je t'aime, le plus important.
Le narrateur a fait quelques vagues dans sa vie comme chacun de nous et Arnaud Dudek avec ses mots, sa sensibilité, son humanité ne fait pas de grosses vagues dévastatrices, mais beaucoup de vaguelettes, celles de son écriture faussement simple, qui m'ont emportées.
Chaque livre d'Arnaud Dudek est un plaisir de lecture
Je remercie Babelio, avec l'opération Masse Critique et les éditions Anne Carrière pour ce délicieux moment de lecture.
Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Le dernier roman de Arnaud Dudek traite de la transmission mais surtout des origines et de la filiation.

Nicolas apprend à dix ans que son père n'est pas son père biologique. On assiste tout au long du récit aux liens qui se délitent entre le père et le fils. Une distance liée à l'incompréhension de l'un et de l'autre s'installe de façon durable. Mais n'est-ce pas simplement le point de vue du fils ? du point de vue du lecteur il apparaît assez clairement qu'il s'agit plutôt d'une incompétence à communiquer. Une incapacité à prononcer les mots qui comptent. C'est finalement la décision de rechercher son géniteur qui aide Nicolas à mieux appréhender la relation qui l'unit à ce père, somme toute, aimant. Sans doute lui suffisait-il de connaître ses racines pour enfin trouver sa place.
Voici donc un roman court, précis et pudique sur la quête de soi et la nécessité de savoir d'où on vient pour savoir où on va.
Une écriture limpide et minimaliste pour aboutir à un texte efficace et touchant.
Lien : https://laparenthesedeceline..
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J'ai attendu longtemps que ma réservation soit enfin disponible, et je ne regrette pas d'avoir été patiente, à l'image du père dans ce roman.

J'ai été parfois gêné de l'aspect décousu de la narration, comme si l'auteur perdait son fil directeur. A l'image de son personnage, finalement, qui pensait sa vie bien réglée et que vient faire éclater la révélation de ses parents.

J'ai été étonné qu'un si grand vide perdure aussi longtemps.

Mais j'ai aimé la patience du père qui aime de loin son fils.

Un roman fort sur les liens familiaux.

L'image que je retiendrai :

Une expression forte, plutôt, celle de celui-sans-qui. Il y en a tellement dans notre vie.
Lien : https://alexmotamots.fr/on-f..
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À 10 ans, Nicolas découvre que son père, infertile, n'est pas son géniteur, et qu'un don de sperme est à l'origine de son existence. Moins que la nouvelle, c'est l'attitude détachée du père au moment de l'annonce qui va marquer le narrateur, et influer sur son existence. Dès lors, la recherche du géniteur sera plus un moyen de provoquer une réaction chez le père, que de reconstituer le fil des origines. Dans « On fait parfois des vagues », son septième roman, on retrouve tout ce qui fait la force de l'écriture d'Arnaud Dudek (je vous conseille vivement la lecture des six autres) : le tact, la justesse, la douceur, l'humilité aussi, cette capacité à dire simplement, avec une belle fluidité, et un goût pour la réserve, ce que d'autres auraient dit en en faisant des tonnes. Au final, « On fait parfois des vagues » est presque une métaphore de son oeuvre : des livres qui jouent sur l'absence de vagues, sur la douceur du verbe et la tendresse pour les personnages, et qui soudainement provoquent un rire, une tension, un pincement au coeur – on peut avoir les larmes aux yeux en lisant les dernières pages du livre.
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Second roman de la rentrée littéraire et seconde fois que je lis un texte de Arnaud Dudek !

J'avais beaucoup apprécié son précédent roman car l'histoire abordait quelque chose je connaissais très bien mais ce roman a beaucoup de points commun avec le précédent. Les thématiques abordés sont presque les mêmes : identité ou encore transmission avec en plus l'enfance.

Ici notre personnage principal passe en revu sa vie ainsi que celle de ses parents pour mieux retrouver ses origines. Il découvre vers ses dix ans que son père n'est pas son père biologique. Il le découvre à un âge où il se construit et cela n'est pas sans conséquence sur sa relation avec lui. A l'âge adulte il décide de mener la quête de ses origines.

La chronologie n'est pas entièrement respectée mais ce n'est pas grave car cela s'explique par le cheminement du personnage dans sa quête. Les chapitres sont parfois très court ce qui est au début assez étrange car on s'attend normalement à plus de développement. Mais c'est comme ci nous lisions un journal intime. L'auteur garde ainsi l'essentiel de l'histoire et ce n'est pas plus mal pour le rythme de l'histoire.

J'ai très vite accroché à cette histoire car le style de l'auteur rend cette histoire presque réelle. On voit bien l'évolution du petit garçon qui devient adulte et qui se cherche constamment car même avant de savoir que ses parents ont eu recours à un donneur de sperme, il sentait bien qu'il était très différent de son père.

Le fait qu'il découvre qui est son père biologique n'est pas la plus important dans ce livre car ce qui l'est c'est plus la relation avec ce père qui l'a élevé et dont il se sent si différent.

Arnaud Dudek nous offre un texte plein de pudeur mais très juste sur des questions très actuelles quand il s'agit de paternité. Il fait même référence à l'actualité qui soulevait la question de l'anonymat dans le don de sperme.

Encore une fois Arnaud Dudek a su me séduire avec ce texte et je continuerais de le lire.
Lien : https://leslecturesdamandine..
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Rentrée littéraire 2020...

Mise en bouche :
A l'âge de 10 ans, Nicolas découvre que son père n'est pas son géniteur. Que faire alors de cette information ? Continuer à grandir mais comment ? Quelle relation avoir avec ce père présent ?

On suit la vie de Nicolas, ses expériences, ses réflexions, ses rencontres et la relation avec ses parents, sa mère surtout. Comment construire une relation avec son père maintenant qu'il sait ?

Billet d'humeur :
Je découvre la plume d'Arnaud Dudek et elle me plait beaucoup ! Les mots sont bien choisis, les phrases sont concises et justes. le roman ressemble à un petit traité philosophique d'une vie ordinaire.

Les courts chapitres se lisent comme des tranches de vie. Certains passages sont poétiques, d'autres plus cinématographiques. le chapitre intitulé "On fait parfois des vagues" est une merveille. Je comprends qu'il soit le titre de ce roman.

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Si je vous dit quête d'identité, filiation, géniteur, pudeur… vous me suivez? Nicolas a 10 ans lorsqu'il apprend que son père n'est pas son géniteur. Il est né du don d'un donneur anonyme, comme l'exige la loi. Les relations entre le père et le fils sont distantes, les sentiments s'expriment difficilement. Commencera alors plus tard la quête de son « procréateur » car arrivé à l'âge adulte, il devient essentiel pour lui de découvrir qui est son père biologique.
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. C'est avec une syntaxe très épurée, voire dépouillée que l'auteur nous parle de filiation et de quête identitaire. Les phrases fusent et touchent le lecteur/lectrice. le rythme est efficace et permet de faire monter la tension. Ce qui m'impressionne le plus c'est ce contenu riche dans un roman si court, un style fluide et concis, mais en même temps tout y est! On ne peut s'empêcher de se mettre à la place de Nicolas. Que ferions-nous? Partirions-nous à la recherche de ce parent biologique?
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. Ce roman sur l'identité, la paternité et la filiation m'a beaucoup plu. Il se lit vite, pour y revenir plus encore et en apprécier la délicatesse et la sensibilité de son auteur, après l'avoir refermé, j'ai continué à y penser et à m'interroger.
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. Vous l'aurez compris, c'est un roman percutant par sa simplicité et sa pudeur, j'ai aimé être cette lectrice qui se faufile dans ces morceaux de vie.

. Merci à NetGalley et à l'éditeur pour cet envoi.
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