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Critique de saigneurdeguerre


Bienvenue dans une Croisade qui n'a existé que dans la tête de Jean Dufaux et sous le crayon de Philippe Xavier.
Elle se situe aux environs de la IIIe Croisade et le fantastique est omniprésent. Amateurs d'histoire, passez votre chemin, il n'y arien à voir pour vous dans cet album.
Fans de magie et de maléfices en tout genre, bienvenue !

Pour vous résumer le pitch de l'histoire, il faudrait que je l'aie compris… En gros, il y a les bons du côté des forces du bien (très peu nombreux) et ceux qui cèdent aux forces du mal (diable !) nettement plus nombreux. Dans la première catégorie, nous avons une très jolie femme, mais qui sait comment se battre et trucider son adversaire. Elle s'appelle Syria d'Arcos et elle est sexy en diable (là, je dis n'importe quoi, parce que le Diable, justement, ne fait partie de ses copains) ! Elle va bénéficier d'un miroir qui ne joue pas un rôle primordial dans ce premier tome. Toujours dans le camp des gentils, il y a Gauthier, comte de Flandre. Un grand guerrier pacifiste. Un incompris en qui la plupart voient un lâche, y compris son épouse (la pas très tendre) Eléonore d'Arcos. Soeur de Syria, elle est tout son opposé. C'est une ambitieuse qui promet au duc de Tarente de… à condition qu'il remporte la victoire. Toujours chez les gentils, il y a Grégoire d'Arcos, le père des deux charmantes dames. C'est un homme juste et bon, mais aussi un grand guerrier… Mais ne vous attachez pas trop à lui…
Dans le camp des forces obscures, il y a beaucoup de monde qui se bouscule au portillon, tant chez les Croisés que chez les musulmans. Chez ces derniers, il y a Ab'dul Razim. Pas forcément un mauvais bougre, même si ça décapite sec là où il gouverne, mais vous savez ce que c'est : il y a des mecs qui n'apprennent à vivre que lorsqu'on tranche le problème. Comme il veut gagner, il passe un pacte avec le Diable par l'intermédiaire du Mufti d'Alkar, un joyeux drille qui vit en ascète derrière les barreaux sur un tapis de crânes. Ce mec respire la joie de vivre… Il y a la déjà citée Eléonore d'Arcos, dévorée par l'ambition et très insatisfaite par l'attitude de son mari (ne voyez point là une appréciation grivoise). le duc de Tarente est bien un personnage de son époque, un noble qui aimerait inscrire son nom en lettres d'or dans l'histoire écrite avec le sang des autres, et tant qu'à parler d'or, un peu (ou beaucoup) de ce métal ne serait pas pour lui déplaire car, s'emparer du tombeau sacré, c'est bien, mais un petit royaume avec la Ville sainte, ce ne serait pas mal non plus. Il va revenir vivant d'une bataille qui va voir s'opposer chrétiens et musulmans mais dont la victoire revient à Simoun Dja ! Qui c'est celui-là ? Ce n'est pas vraiment un personnage, encore que… (Ne croyez pas que je vais tout vous dire… Surtout que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris !)

Bien sûr, on peut compter sur les religieux pour pousser leurs ouailles à verser leur sang, et si possible plus encore chez les « ennemis », c'est-à-dire d'autres bougres qui adorent une autre divinité, qui est peut-être la même à quelques différences près, que les hommes ont pris soin de cultiver au nom de Dieu ou de son prophète.

Vous l'avez compris : je ne suis pas sous le charme de ce scénario bien que j'aie acheté les deux premières intégrales attiré par les dessins de Philippe Xavier. Dufaux a plongé dans le fantastique… Et je n'ai pas été convaincu… Mais il est temps de passer à la suite avant de porter un jugement définitif sur l'ensemble…
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