Carole & Clark

Si Clark Gable reste l'archétype séducteur type d'Hollywood: viril, robuste, rassurant et protecteur comme le Rett Butler qu'il incarnait dans 'Autant en emporte le vent,' on ignorait sa part moins glamour, par exemple qu'il portait un dentier à même pas 40 ans , qu'il était tellement obsédé de la propreté qu'il se lavait 5 fois par jours ou qu'il aimait se fixer les oreilles avec de la pate adhésive.

Cela- entre autres choses - on l'apprend dans le Carole & Clark que Vincent Duluc, notre plus belle plume de l'équipe dont on dévore chaque nouvelle publication littéraire qui revient sur la destinée incroyablement romesque et tragique qui a unit un des couples Clark Gable et Carole Lombard.

Quelques années après leur premier rencontre, Clark Gable va tomber fou d'amour de cette actrice un peu garçon manqué, à l'humour incisif et quelque peu débridée, reine de la comédie américaine, qui ajoutait à sa beauté matinée d'un air de garcon manqué, un humour cinglant et une fantaisie débridée

. Ils se sont aimé, ils se sont marié, ils ont été heureux, incarnant le couple idéal aux yeux du monde entier, mais la mort prématurée de Carole Lombard en 1942, à 34 ans, dans un accident d'avion, a fait basculer leur histoire dans la tragédie. Clark Gable ne s'en remettra jamais vraiment, malgré deux marriages qu'il regrettera, se noirera dans l'alcool et ne quittera jamais le ranch qu'ils partageaient dans la vallée de Los Angeles et à sa mort, en 1960, il sera enterré à ses côtés.

Tout ceci, Vincent Duluc, qui évite soigneusement la biographie romancée lisse et convenue, le raconte avec beaucoup d'humour et un sens de ma formule qui tue et un talent évident pour croquer l'anecdote méconnue et souvent cinglante.

Surtout, malgré les frasques et les paillettes, Vincent Duluc nous montre l'envers du décor, gratte sous le vernis des deux stars américaines et réussit à capter mine de rien leur faille et leurs félures intimes.

Une folle love story, déchirante et passionnante qui resuscite de jolie manière un âge d'or hollywoodien bien révolu!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Vincent Duluc est bien connu des lecteurs de l'Équipe, pour sa plume jamais mièvre et sa connaissance encyclopédique de l'histoire du football, notamment anglais. Il est assez logique de le voir élargir sa palette, ces dernières années, à la musique (Le cinquième Beatles) ou désormais au cinéma, à l'instar du journaliste sportif retraité, Philippe Brunel, dans le récent Laura Antonelli n'existe plus. Carole & Clark est davantage qu'une biographie croisée du couple star d'Hollywood des années 30, Clark Gable, qu'on ne présente plus, et pas seulement pour son rôle dans Autant en emporte le vent, et Carole Lombard, moins connue en France, dont le tempérament n'avait rien à envier à ceux d'une Joan Crawford ou d'une Katharine Hepburn. Avec délectation, Duluc nous plonge dans "l'usine à rêves", multiplie les anecdotes croustillantes et savoureuses, parfois triviales, revisitant une époque aussi bien grandiose que scandaleuse, marquée par la toute puissance des grands studios, qui tentaient de gérer tant bien que mal les frasques de leurs stars, réarrangeant la réalité pour qu'elle s'inscrive parfaitement dans la légende. Malicieux, l'auteur s'amuse à traquer les vérités cachées et son livre est assez souvent cinglant même si la tendresse n'en est jamais absente pour un monde qui avait tout de même de la gueule dans ses excès, alors qu'aujourd'hui le cinéma se décline (dans tous les sens du terme) à l'aune des productions de Netflix, quelle tristesse. de la nostalgie, certes, innerve Carole & Clark, mais le rythme est rapide et l'humour omniprésent, dans un récit qui va immanquablement vers un crépuscule annoncé. Non seulement vers la fin du roi Gable, jamais remis de la mort prématurée de l'amour de sa vie, mais aussi d'une certaine idée d'un cinéma américain qui ne se nourrit plus de nos jours que de l'exposition indigeste de super-héros et de remakes laborieux.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..

Clark Gable. Ça vous dit forcément quelque chose. C'est un nom qui a traversé les âges et que quasiment tout le monde reconnaît. Cet acteur a été The King of Hollywood et a laissé une trace indélébile dans l'histoire du cinéma mondial.

« Carole et Clark », c'est avant tout une histoire d'amour entre deux comédiens de grand talent. Ils faisaient partie du gratin mondain et faisaient beaucoup parler d'eux. Ils ont chacun connu beaucoup de partenaires mais se sont finalement trouvés. Vincent Duluc nous raconte leurs destins croisés, particulièrement romanesques. Pour se faire, il n'hésite pas à égratigner le monument Gable et d'autres personnalités de l'époque.

Derrière cette vitrine glamour se cachaient aussi les secrets du grand écran américain. On découvre la puissance des studios et le contrôle qu'ils exerçaient sur leurs poulains. Ils intervenaient dans toutes facettes de leurs vies, même personnelles. Ils falsifiaient les faits, détournaient les informations afin de manipuler l'opinion et de garder intacte l'image de leurs poules aux oeufs d'or.

Cela faisait plusieurs années que je voulais découvrir les oeuvres de Vincent Duluc. Son passage dans une émission télévisée m'a convaincu de le faire avec son dernier bébé. A la fermeture de ce livre, je peux vous dire que je m'en félicite. J'avais vu Clark Gable dans « Autant en emporte le vent » mais mes connaissances sur le cinéma de cette période s'arrêtaient là. L'auteur a réussi à me passionner aux déboires de stars dont je ne connaissais que le nom. Il m'a rendu le phénomène Clark Gable plus humain et a remis en lumière Carole Lombard, une grande actrice, qui malgré sa carrière flamboyante, avait disparu des radars. Avec des anecdotes croustillantes et une documentation approfondie, il m'a plongé dans une aventure instructive, nostalgique et touchante, au pays du septième art.
Lien : https://leslivresdek79.com/2..

Vincent DULUC. Carole et Clark.

Carol et Clark, biographie relatant la vie de deux têtes d'affiche du cinéma. Tous, nous avons, imprimé, dans nos mémoires, le baiser langoureux, échangé entre Rett Butler et Scarlet O'Hara dans « Autant en emporte le vent ». Mais nous ne connaissons que peu le lien unique qui a unit, Clark Gable et Carole Lombard, qui fut sa troisième épouse. Il faut dire que dans le milieu cinématographique, les unions se suivent , s'enchaînent à une vitesse supersonique. Un mariage, un divorce, une intrigue, une nouvelle union, ainsi va la vie….

Vincent DULUC nous plonge dans le cinéma des années 1930-1950. Clark est au firmament et c'est une belle romance qui le lie à Carole qui nous est narrée dans ce récit. Je ne trouve pas un grand intérêt à suivre ses éphémères rencontres, entre gens du spectacle, nymphettes et starlettes, sans aucun talent, sauf la beauté physique et le paraître et qui papillonnent auprès des stars. L'univers où nagent ces VIP, est trop éloigné du notre. Les requins se dévorent, s'aiment, se déchirent, au vu et au sus de tous. Où sont les prédateurs, les carnassiers ? Et lorsque une véritable histoire d'amour nait, elle est inscrite en lettres majuscules dans tous les tabloïds.

Clark épousera Carole en 1939. Mais le bonheur sera de courte durée, trois années seulement. L'univers impitoyable du cinéma fera que Carole disparaitra prématurément dans un dramatique accident d'avion et Clark, la recherchera sans fin dans les bras d'autres femmes et ne la rejoindra que dix-huit ans plus tard dans le mausolée où elle repose et c'est auprès d'elle qu'il a demandé à être inhumé, malgré deux autres mariages.. Cet ouvrage nous rappelle un grand nombre de grands films des années 1930, 1940 pour notre plus grand plaisir. le tournage de « Autant en emporte le vent », sorti sur les écrans en 1939 occupe une place importante dans la vie de Clark. Des travers cocasses sont dévoilés, Il y a la description des luttes intestines entre les acteurs, les actrices, les petits, les grands. Lors des soirées, l'alcool coule à flot et les ravages commis par cette surconsommation se glissent sur les visages des artistes en addiction. Les changements de partenaires, tant masculins que féminins témoignent d'un sentiment d'insécurité. La vie des acteurs, en coulisses est très différente de la réalité. Il n'y a plus les sunlights.

Une page de l'histoire du cinéma américain est portée à notre connaissance. C'est un nouvelle version de la biographie de ces deux monstres du cinéma que nous livre Vincent. Si vous aimez le cinéma,, si vous voulez retrouver les titres, les artistes, les metteurs en scènes des heures de gloire d'Hollywood, alors prenez, lisez, accompagnez Clark et Carole dans leur amour. Bonne journée. (06/05/2021).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

J'aime beaucoup l'histoire d'Hollywood des années 1910 à 1950 et surtout les films de ces années-là, notamment les screwball comedy des 30's et 40's, genre dans lequel Carole Lombard excellait.

J'ai donc jeté mon dévolu sur Carole & Clark, curieuse d'en apprendre plus sur cette actrice, drôle et libre, d'une beauté époustouflante, et sur le couple qu'elle a formé avec Gable de 1939 jusqu'à sa mort en janvier 1942.

Vincent Duluc nous fait côtoyer ces deux stars dans leur intimité, montre leurs caractères, leurs défauts et je dois avouer qu'en lisant ce roman, les bras m'en sont tombés ! Comment Carole Lombard a-t-elle pu tomber amoureuse d'un homme comme Gable ? Je ne me l'explique pas !

Elle si solaire, brillante, intelligente, qui adorait donner des fêtes, démocrate et libre. Lui, le républicain si ladre, obsédé par la peur de la pauvreté, qui collait ses trop grandes oreilles, avait un dentier et qui la trompait sans vergogne ! On est loin du glamour du King of Hollywood et de la MGM.

Quel couple m'a assorti et pourtant, ils s'aimaient profondément et Gable, qui se remarie deux fois encore, restera inconsolable du décès si brutal de Carole.

Si j'ai appris quelques petites choses sur Carole et Clark dont on suit les vies en parallèle et finalement assez peu sur leur couple à proprement parler, j'ai trouvé ce livre tout de même bien décevant.

C'est un roman bourré d'anecdotes certes parfois intéressantes et de commentaires de l'auteur dont on aurait pu se passer, mais qu'il est mal écrit. Les phrases sont alambiquées, absolument pas fluides. le récit est décousu, j'ai du relire certains passages pour en comprendre le sens, l'auteur s'attarde sur des faits sans importance, désireux de montrer l'envers du décor mais en oublie son sujet principal, etc.

J'ai eu davantage l'impression de lire une compilation d'articles mis bout à bout et tant pis si ils ne collent pas les uns aux autres, et en aucun cas, un roman bien construit.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..

C'est un livre léger comme une bulle de savon.
L'auteur nous conte l'histoire d'amour tragique (mais les histoires d'amour ne sont-elles intéressantes que tragiques ?) de Clark Gable, le Roi de l'écran auto-proclamé par les studios et de Carole Lombard, une actrice malheureusement peu connue en France, me semble-t-il, mais dont la prestation dans "To be or not to Be" d'Ernst Lubitsch, est savoureuse.
Un amour, un mariage un peu comme un combat où personne ne s'avoue vaincu : d'un côté, un homme censé incarner le mâle américain viril et aventurier qui n'aime pas parler, ni les mondanités, aime les voitures et lit peu. Derrière Gable et sa moustache, il y a toujours le gamin aux oreilles décollées, aux dents pas superbement alignées, et à la bisexualité camouflée (surtout à l'époque), de l'autre, une jeune femme superbe, élégante, au vocabulaire de charretier qui ne s'en laisse pas compter par les messieurs en général, et par ceux des studios en particulier. On y croise Vivien Leigh, Joan Crawford (aka Lucille le Sueur, it girl des années folles) ... le monde des studios camoufle soigneusement les 'horreurs" qui pourraient écorner les vies parfaites exposées de leurs vedettes : homosexualité, bisexualité, enfants hors mariage, drogues, avortements, films pornographiques, enfin du moins, tant que les vedettes rapportent.
Ils vont former un couple durant quelques courtes années (celles suivant "Gone with the wind"), un couple royal, Carole Lombard sait que Gable la trompe avec toutes les femmes qui passent à sa portée (il faut assurer le rôle de sex symbol mâle). C'est peut être l'une des raisons (mais rien n'est sûr) qui feront qu'elle prendra un avion au lieu de prendre le train pour revenir dans leur ranch après une tournée pour vendre des bons de la défense lors de la seconde guerre mondiale dans le pays. Cet avion s'écrasera et ne sera retrouvé qu'une broche que Gable avait offert l'actrice.
La mort de Lombard fera basculer l'acteur dans les abîmes d'une profonde dépression où il enchaînera alcool, cigarettes avec excès. Il mourra juste après le tournage de "The misfits" laissant une épouse et un fils.
L'auteur raconte l'envers du décor, la création du mythe, les faux-semblants du cinéma et la difficulté d'être un couple lorsqu'on passe son temps à embrasser d'autres que celui/celle avec lequel/laquelle on a choisi de partager sa vie pour quelques temps. Un roman qui se lit rapidement où l'on voit des étoiles disparues, briller encore dans les pages d'un livre,

Mauvais choix pour moi !
J'avais relu il y a peu l'excellent Si près des étoiles, qui bien qu'étant centré sur le tournage d'Autant en emporte le vent nous fait vivre dans l'intimité de Carole Lombard. Il s'agit d'un roman, je n'ai donc pas hésité à l'idée d'en découvrir un peu plus sur le couple (et un peu plus vrai sans doute) même si suivre Carole Lombard dans tout son amour de la vie est dur quand on sait que ça va se terminer si vite.

Hélas, je n'ai pas réussi à accrocher à la narration.
J'ai cru d'abord que ce n'était qu'une introduction un peu distante, mais tout le roman reste dans le même ton.
Plusieurs raisons m'ont empêchée de m'attacher au livre :

D'abord le ton méprisant. Je pensais que pour écrire ce qui s'apparente à une biographie, on avait forcément un peu d'attachement aux personnages, même si ça n'empêche pas de les juger.
Mais ici, aucune empathie, on ne se sent jamais proche des acteurs, on se tient loin, c'est toujours critique.
Gable est appelé tout le long le Roi, le King, ou Sa Majesté.

De plus, je n'ai pas accroché à l'écriture. J'ai même dû lire certaines phrases plusieurs fois pour les comprendre (ou sans les comprendre !). Les temps employés me paraissent aussi introduire une distance.

Enfin, le récit est assez chronologique, mais avec des retours arrières fréquents, j'étais souvent perdue, peut-être à cause d'une lecture pas assez attentive.

J'ai déjà dit pour un autre roman qu'en principe j'évite de chroniquer un livre que je n'ai pas aimé, car j'écris bien trop mal pour critiquer ceux qui écrivent. Mais quand je m'engage à recevoir le texte contre une critique, je me dois de le faire.
C'est aussi la raison pour laquelle je suis allée au bout de ma lecture. Et j'ai bien fait ! Même si j'ai mis deux mois à y arriver.
Car nous suivons Clark Gable bien plus loin dans le temps que ce que je connaissais, après la disparition tragique de Carole Lombard, ses derniers films et jusqu'à son décès à lui.

Je pense donc que pour ceux qui sont intéressés par Hollywood de la grande époque, par ce couple, et aussi par tous les autres acteurs, ce roman leur permettra de découvrir beaucoup.

Intéressant de découvrir les codes moraux étonnamment stricts de Hollywood à cette période. Mais aussi les petits (ou gros) défauts de l'idole qu'a été Clark Gable ; L'entrée en guerre des Américains. Et plein d'autres sujets que souvent nous connaissons peu.

À lire donc pour ceux qui veulent se documenter sur cette période.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Une lecture mitigée. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les coulisses de l'âge d'or Hollywoodien mais le style ne m'a pas plu du tout. Phrases ampoulées, à rallonge, redondances...l'auteur veut en faire des tonnes et le tout devient incompréhensible et pesant. Idem pour le fait de surnommer Gable le King ou Sa Majesté à tout bout de champ ça en devenait ridicule.
Si on arrive à faire abstraction de tout ça, certaines anedoctes sont assez savoureuses et on découvre ces acteurs actrices adulées de l'époque sous un autre jour.

Un livre que j'avais hâte de découvrir : fille d'une mère fan de Clark Gable et ayant vu Autant en emporté le vent très jeune...
Le livre a un ton original, un peu insolent avec le mythe de Gable mais on y apprend les dessous d'Hollywood et du cinéma de l'époque.

Un livre léger et plaisant à lire, d'autant plus que les personnages ont existé!!!
Carole Lombard est bien en avance dans les années du muet et celles qui suivirent, à une époque où Hollywood, le Code Hays se s'embarrassaient pas de "MeToo". C'était une époque où les actrices et les acteurs eux-mêmes s'adonnaient à la promotion canapé et faisaient semblant d'adopter un enfant qui en fait était le leur, mais non reconnu par le père... Carole et Clark, des icônes du cinéma, fausses dents et maisons redécorées, voyages, tournages et déboires au milieu des verres en cristal, lorsque la nouvelle vague arrive et emporte tout. Tout sauf le mirage, le glamour, bref ce qu'Hollywood faisait de mieux...