Le 5ème Beatles, c'était
George Best, N°11 de l'équipe de Manchester United à la fin des 60's. Un footballeur doté d'un QI de 158 et d'une gueule d'amour. Inimaginable, non ?
Les trois passions de
George Best étaient le foot, les femmes et l'alcool, bien qu'il ait avoué un jour : "En 1969, j'ai arrêté l'alcool et les femmes. Cela a été les vingt minutes les plus horribles de ma vie." Car le zigue était en plus très drôle.
Vincent Duluc raconte la vie extraordinaire de ce joueur qui aimantait le ballon et les minettes avec la même grâce, qui aimait les voitures et la mode, qui monnayait ses scoops avec les tabloïds, qui flambait son argent, qui était rongé par la dépression.
Toutefois, Duluc étant journaliste à "L'Equipe", j'ai eu l'impression de lire un article de 200 pages sur
George Best -je n'ai pas apprécié le style, mais sa tendresse pour le joueur m'a touchée. Son livre tient plus de l'analyse du personnage (et d'une époque) que de la biographie, ce qui me l'a rendu vraiment plaisant, et même passionnant.
Mais
George Best ne pouvait que susciter la passion, non ?