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Critique de Marloe90


La raison de cette note je vais vous l'expliquer, attention spoiler léger (cad je ne parle aucunement de la fin livre mais d'un événement charnière).
Le sujet du livre m'a d'emblée séduite, sachant que l'auteur est lui-même métis, je trouvais intéressant qu'il explore les difficultés des métis à l'époque colonialiste qu'il a peut-être vécu, au travers d'un personnage fictif, Georges. Belle plume , je l'avoue volontiers mais j'ai trouvé que l'histoire d'amour avait été mal exploitée, beaucoup trop mièvre et bâclée. MAIS ce qui m'a fortement dérangée c'est l'épisode de la révolution que j'ai trouvé follement raciste. Cela m'a profondément énervée qu'un auteur de l'envergure d'Alexandre Dumas puisse se laisser aller à nourrir des clichés malhonnêtes et puants envers les Noirs. Pour synthétiser la raison de mon effroi, dans cette épisode, à l'initiative de Laïza, une révolution des Noirs se met en marche et ils sont donnés aisément vainqueurs car supérieurs numériquement. Arrive le jour J, les Noirs déterminés à regagner leur liberté arrivent à la ville et là.. Grand Dieu, des barricades de tonneaux d'alcool les attendent! Entre la liberté permanente et l'ivresse fugace, le choix est vite fait et c'est l'alcool qui gagne... J'ai trouvé ça nauséabond de dénigrer vicieusement les Noirs, en les cloisonnant dans un cliché tel, qu'ils sont dépeints comme velléitaires et surtout ivrognes féroces. Certes, je ne vivais pas à cette époque, mais ceux, qui ont vécu à cette période, doivent se retourner dans leur tombe, chaque fois qu'un lecteur lit ce passage. Je ne comprends pas car le but de l'auteur est clairement de réhabiliter les Noirs comme étant des êtres humains, et non des êtres inférieures aux Blancs, mon incompréhension reste totale. Georges s'est battu bravement, au contraire de son père faible et courbant l'échine quitte à épouser le sol devant les Blancs et un frère... comment dire.. un vendu et opportuniste, c'est lui, Georges qui veut permettre aux Noirs d'avancer et s'affranchir de cet asservissement inique et absurde. Au delà de cet épisode que j'ai exécré, j'ai trouvé le livre en deçà , ayant lu le Comte de Monte Cristo, Georges est en dessous, qualitativement parlant.
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