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Citations sur Le comte de Moret (8)

De temps en temps, comme de rouges comètes, les peuples voient apparaître à l’horizon un de ces faucheurs sanglants, qui semblent une chose artificielle, qui avancent sans se mouvoir, qui s’approchent sans bruit ; puis, arrivés enfin au milieu du champ que leur mission est de moissonner, se mettent à la besogne et ne s’arrêtent que quand leur tâche est finie, c’est-à-dire que tout est abattu.
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- …Que donneriez-vous bien pour la reine ?
- Ma vie ! Est-ce assez ?
- C’est trop ; ne donnez jamais que ce que vous pourriez reprendre, et non ce qui, une fois donné, ne se retrouve pas.
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En politique, supprimer n’est pas tuer. Ainsi elle a supprimé Coligny, Guillaume de Nassau, Henri III, Henri IV ; ainsi elle comptait faire de Richelieu. Le procédé est monotone, mais peu importe : du moment où il réussit, il est bon.
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après l’adultère épouse de Ménélas, qui lança l’Europe sur l’Asie, il n’y a point de femme dont la beauté ait été plus hautement et plus généralement chantée sur tous les tons et sur tous les instruments. Aucun de ceux dont elle conquit le cœur ne rentra jamais dans la possession du bien qu’il avait perdu. Ce furent des blessures sinon mortelles, du moins inguérissables, que celles que firent les beaux yeux de Mme de Montausier. Ninon de Lenclos eut ses martyrs, mais Julie d’Angennes eut ses mourants.
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l’oreille d’un ami dévoué est un puits où se perd tout ce que l’on y jette.
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Les bâtards sont les vrais fils des rois, attendu que les rois les font, non point par devoir, mais par amour.
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Tout était événement, à cette bienheureuse époque où les femmes commençaient à prendre une influence sur la société ; la poésie était en enfantement ; elle avait, dans le siècle précédent, donné Marot, Garnier et Ronsard ; elle bégayait ses premières tragédies, ses premières pastorales, ses premières comédies, avec Hardy, Desmarets, Rességuier, et elle allait, grâce à Rotrou, à Corneille, à Molière et à Racine, placer par sa littérature dramatique la France à la tête de toutes les nations, et parfaire cette belle langue, qui, créée par Rabelais, épurée par Boileau, filtrée par Voltaire, devait devenir, à cause de sa clarté, la langue diplomatique des peuples civilisés. La clarté est la loyauté des langues.
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La clarté est la loyauté des langues.
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