Plus d'une fois j'ai failli abandonner ce bouquin. La prose gouailleuse, l'obscène à tout bout de champ me pesaient, trop c'est trop ! Et puis par curiosité je me suis accrochée, de poses en reprises, l'intérêt a fini par naître, surtout lorsqu'est arrivée la confesse de Courbet, et surtout lorsqu'il s'est agi des pages relatant les heures sombres de la Commune de Paris dans laquelle il fut engagé, laissant percevoir la mesure de l'homme qu'il fut, mais aussi ses démesures, ses égarements et ses faiblesses. Au final un récit intéressant, à la fois joyeux et douloureusement humain, malgré, pour ma part, des lourdeurs qui sans doute n'en seraient pas dans le cadre cinématographique.
Mais quoi, c'est pas du cinéma «nom de Dieu ! »
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