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Critique de latina


« J'aime ma femme qui ne m'aime pas, mais il y a encore, au fond de moi, l'espoir qu'elle m'aime un jour ».
Son époux, le roi Louis VII, l'appelle « Ma princesse aux poings serrés », le peuple la traite de « fée maléfique qui se transforme en serpent à la nuit tombée »…

Qui est cette Aliénor d'Aquitaine, mariée à treize ans avec un roi de France qui était plutôt tourné vers la religion ? Mariage arrangé, donc, car il agrandissait considérablement le royaume !
Princesse des troubadours, descendante d'une famille tumultueuse, elle se veut libre, fière, entière, révoltée, « en guerre ». C'est mal parti avec le gentil Louis VII, paisible, bienveillant, pieux. Ce roman retrace ce mariage malheureux, qui durera peu d'années, le temps d'avoir deux filles et de partir en Croisade, celle prêchée par Bernard de Clairvaux. de Poitiers à Antioche, en passant par Paris, Aliénor est une guerrière contre beaucoup de choses et de gens, y compris son mari.
Après l'annulation de son mariage, elle épousera Henri Plantagenet, roi d'Angleterre. Mais ça, c'est une autre histoire, racontée dans « La Révolte ».

Clara Dupont-Monod est fascinée par cette femme hors du commun, au charme vénéneux et à la volonté folle. Elle la raconte dans une prose flamboyante et poétique. Les points de vue des deux parties sont adoptés, celui d'Aliénor et celui du roi, ainsi qu'un troisième, vers la fin, celui de l'oncle d'Aliénor, Raymond de Poitiers, seigneur d'Antioche.
J'ai aimé suivre les fluctuations toujours dans le combat du premier mariage d'Aliénor, mais je n'y reviendrais plus. Je préfère les romans plus intimistes où l'auteure déploie toute la palette d'émotions et de sentiments qui lui sied si bien, comme le magnifique « S'adapter ».

Alors, Aliénor, es-tu une diablesse ? Sans aucun doute ! En tout cas, c'est Clara Dupont-Monod qui le déclare !

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