M'arrache, malaise et étourdissement – les yeux innondés par une pollution d'images - à la Série Apocalypse, la deuxième guerre mondiale.
Tentative pour s‘extraire de ces hurlements qui font trembler la terre (
Louise Dupré).
La littérature a su dire le prolongement de cette douleur, ce basculement du monde, ce mal, ces ossements retournés à la poussière. Je pense à Levi, Némirovsky,
Semprun, Perec,
Tabucchi, ainsi que Courtemanche et
Perrine Leblanc, sous d'autres cieux, le même…
Louise Dupré, ils me percent ces cris, ces regards crucifiés (
Francis Bacon) dans un texte poésie parfait :
Plus haut que les flammes. Un texte cri pour s'extraire du présent. Rouge horrifié comme le bruit des biberons éclatés sous les bottes. Mais peut-on revenir de ce voyage? Apprendre à placer Auschwitz ou Birkenau dans un vers?
Existe-t-elle cette syntaxe pour parler doux?
Un enfant dansant dans ses bras?
Tout lire, relire, s'en saisir, car il faut des mots à mourir de plaisir.
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