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3.22/5 (sur 163 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 1980
Biographie :

Perrine Leblanc est une écrivaine québécoise née à Montréal en 1980. Elle vit en Gaspésie depuis 2018.

Titulaire d'une maîtrise en littérature, elle travaille dans le milieu de l'édition depuis trois ans lorsqu'elle fait paraître son premier roman, L'homme blanc, en 2010.

La même année, elle se voit remettre le Grand prix du livre de Montréal et le prix littéraire du Gouverneur général du Canada pour L'homme blanc. L'homme blanc est publié en 2011 chez Gallimard sous le titre Kolia.

Malabourg (finaliste de plusieurs prix dont le Françoise-Sagan) paraît chez Gallimard en 2014. Gens du Nord, publié chez le même éditeur, est finaliste du Prix des cinq continents de la francophonie en 2022.

Source : https://www.perrineleblanc.com/
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Lucie Leroy de la librairie Mollat vous présente son coup de coeur pour “Gens du Nord”, le nouveau roman de Perrine Leblanc ! « Au coeur du conflit nord-irlandais, la naissance d'un amour délicat qui se lit comme dans un souffle. Un faux roman d'espionnage, fondé sur les silences et les non-dits, un texte pudique qui plonge le lecteur envoûté dans une délicieuse brume… Un bijou ! » *** En 1991, un journaliste français, jaloux de son indépendance, trouve son compte dans les poudrières du monde et les histoires d'amour vécues comme des parenthèses. Attiré par le récit, animé par le besoin d'informer ses lecteurs et séduit par le jeu, il se lie sur le terrain avec des hommes qui renseignent l'État et d'autres qui militent pour la décolonisation en Irlande du Nord. Une jeune journaliste québécoise fascinée par Samuel Gallagher, un écrivain irlandais qui nageait dans les eaux troubles de l'IRA avant d'être exécuté par un groupe paramilitaire près de Belfast, part à la recherche de son sujet. "Gens du Nord", c'est l'histoire d'une rencontre sur l'échiquier de la guerre qui fait exploser les secrets. *** En savoir plus : https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Gens-du-Nord

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Après l’explosion, les portes qui claquent s’assimilent à la violence, les feux d’artifice du Nouvel An sont des détonations, les enfants qui s’amusent dehors, dans la neige, ont la chance de ne pas avoir peur des bombes.

(Gallimard, p.149)
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Elle avait la peau des mains sèche, blanche et tavelée. Ses mains étaient celles d’une femme qui a élevé deux enfants, astiqué des canons d’armes semi-automatiques, préparé des bombes de pétrole, frappé sur le bitume avec le couvercle d’une casserole ou d’une poubelle quand elle assistait à une descente de police chez les voisins, caressé son homme et beaucoup prié.
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C'est Alexis. Il a le menton en galoche, les yeux ronds et rapprochés comme ceux des Anglais, une grande bouche aux lèvres minces, mangées, qui s'étirent dans un sourire de timide qu'il n'offre pas souvent aux autres. Il vend des fleurs et des plantes. Il offrait des roses à Geneviève, avant sa disparition. il a associé toutes les jeunes filles de Malabourg à une fleur. Geneviève, sa préférée, c'était la rose de Damas.
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Nos conditions de vie sont violentes. La pauvreté qui est la nôtre est violente. Vivre avec peu et avec un avenir bouché pour nos enfants est une violence. À ça je réponds, comme l’ont fait mon père et ses frères, par la violence.

(Gallimard, p.133)
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Mina n'est pas très prolixe. Elle a les dents mal plantées. Elle sourit peu et rit en pinçant les lèvres. Dans l'inventaire des filles de Malabourg dressé par Alexis, Mina, c'est le pissenlit, la dent-de-lion. En langue morte : dens leonis.
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Alexis est venu à la parfumerie en passant par l’herboristerie du Nouveau Monde, où les plantes et fleurs sont plus sauvages que les hommes.

(Gallimard, p.150)
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(p.61) Bulldog, c'était le surnom d'un gars de l'IRA bas sur pattes, qui avait l'air de faire la gueule tout le temps, même quand il avait oublié de se saouler. Il était né fâché, il aimait fâché, il mangeait fâché. Dans la guerre longue que les Irlandais du Nord menaient contre les Britanniques, il était en adéquation avec son sang, fâché depuis vingt générations.
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Le secret dessine parfois entre les gens un lien plus fort que l'amitié.
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Il aurait aimé croire au hasard, mais le hasard se fout toujours de la gueule des gens les plus rationnels.
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Le temps avait léché le bois des chaises et l'humidité avait rouillé le fer des pattes de table, mais l'heure bleue, grand peintre, avait passé un pinceau sur les défauts du matériel, changeant même le chat gris foncé du bistrot qui avançait sous les tables en panthère.
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