Il était en chemisette et en short. Le grand air avait hâlé son teint. Lara le regardait, envahie d’un trouble insidieux. Elle s’accoutumait à sa présence quotidienne. Le jeu dangereux qu’ils avaient joué pendant presque cinq mois les poussait l’un vers l’autre, au fil des jours d’un été tiède et fleuri.
Il redoubla d’ardeur, la fouaillant à grands coups de reins. C’était par envie de la posséder à jamais, de la faire crier de joie. D’un geste impérieux, il lui releva les jambes pour pouvoir s’enfoncer au plus profond de sa chair brûlante, si douce. Il la vit mettre son poing fermé sur sa bouche, sans doute afin d’étouffer une plainte lascive, et, frénétique, il libéra sa semence en poussant un grognement hébété.
D’un geste câlin, elle l’attira plus près. Il se cambra et la pénétra un peu rudement, ravi de l’entendre gémir. En trois rendez-vous, Nicolas Renan avait appris comment la satisfaire. Elle n’appréciait guère les préliminaires, refusait d’essayer certaines positions trop fantaisistes à son idée.