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Critique de bdelhausse
Pour être franc, dans le cadre de ma participation au Challenge SOLIDAIRE (venez-y nombreux...), et en regardant les ouvrages de Marie-Bernadette Dupuy disponibles dans ma bibliothèque communale, je me suis demandé à quelle sauce j'allais bien pouvoir m'ennuyer... Cette autrice est très éloignée de mes goûts, de mes préoccupations, de mes centres d'intérêt...
Je priais tous les dieux connus, et les autres aussi... pour qu'ils m'accordent (en échange de mon âme, ou de ce qu'il en reste) éventuellement un petit peu d'attention positive...
C'est à ce moment que j'ai vu, au milieu du très grand nombre de romans de l'autrice, "les enquêtes de Maud Delage"... Et je me suis dit, "Mazette, du policier, je suis preneur". le policier, c'est un peu le quatre-quarts de la littérature, c'est inratable. Surtout pour une autrice à ce point prolifique. Elle écrit beaucoup et elle est publiée itou. Je me suis dit que, sur un malentendu, cela pouvait le faire.
Eh bien non.
En 300 pages, Marie-Bernadette Dupuy (oui, rien que le prénom façon "amicale chrétienne des petites filles de Marie", que l'on croirait sorti de la Vie est un long Fleuve tranquille) nous livre deux enquêtes, donc 2 romans, de 150 pages, qui mettent Angoulême à l'honneur. Ou qui ont l'ambition de mettre Angoulême à l'honneur. Donc, on a un peu de Festival de la BD et un rallye, le Circuit des Remparts, histoire de faire couleur locale. On se balade dans la cambrousse, on visite un artisan chocolatier, une cave à cognacs, Angoulême et sa région ont leur ambassadrice. Mais le roman policier a clairement perdu une autrice.
Je ne ferai même pas l'injure de commenter les intrigues... inexistantes. A tel point qu'en page 3 de la seconde enquête, j'avais la solution. Les personnages sont insipides, incolores, inodores. Dépourvus de personnalité. On se croirait dans un roman-photo, ou dans cette émission "Petits secrets entre voisins"... le quotidien des policiers n'est même pas maîtrisé. Les aspects juridiques sont foulés aux pieds. Ignorés, martyrisés.
Bref, Marie-Bernadette, je passera mon tour pour la suite des aventures de Maud Delage.
Je priais tous les dieux connus, et les autres aussi... pour qu'ils m'accordent (en échange de mon âme, ou de ce qu'il en reste) éventuellement un petit peu d'attention positive...
C'est à ce moment que j'ai vu, au milieu du très grand nombre de romans de l'autrice, "les enquêtes de Maud Delage"... Et je me suis dit, "Mazette, du policier, je suis preneur". le policier, c'est un peu le quatre-quarts de la littérature, c'est inratable. Surtout pour une autrice à ce point prolifique. Elle écrit beaucoup et elle est publiée itou. Je me suis dit que, sur un malentendu, cela pouvait le faire.
Eh bien non.
En 300 pages, Marie-Bernadette Dupuy (oui, rien que le prénom façon "amicale chrétienne des petites filles de Marie", que l'on croirait sorti de la Vie est un long Fleuve tranquille) nous livre deux enquêtes, donc 2 romans, de 150 pages, qui mettent Angoulême à l'honneur. Ou qui ont l'ambition de mettre Angoulême à l'honneur. Donc, on a un peu de Festival de la BD et un rallye, le Circuit des Remparts, histoire de faire couleur locale. On se balade dans la cambrousse, on visite un artisan chocolatier, une cave à cognacs, Angoulême et sa région ont leur ambassadrice. Mais le roman policier a clairement perdu une autrice.
Je ne ferai même pas l'injure de commenter les intrigues... inexistantes. A tel point qu'en page 3 de la seconde enquête, j'avais la solution. Les personnages sont insipides, incolores, inodores. Dépourvus de personnalité. On se croirait dans un roman-photo, ou dans cette émission "Petits secrets entre voisins"... le quotidien des policiers n'est même pas maîtrisé. Les aspects juridiques sont foulés aux pieds. Ignorés, martyrisés.
Bref, Marie-Bernadette, je passera mon tour pour la suite des aventures de Maud Delage.
