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Citations sur Une lady, sinon rien (29)

Les classes bourgeoises prêchaient si sérieusement dans la presse les vertus du dur labeur, du savoir et des bonnesmœurs ! Cette scène affligeante aurait réduit à néant tous leurs arguments. La nation était gouvernée par une poignée de chenapans lubriques montés en graine.
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Âgée d'une quinzaine d'années au plus, elle était encore capable de sourire des imbécillités qu'on
exigeait d'elle.
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Il fallait qu'un homme vous aime plus que vous ne l'aimiez
en retour. C'était le seul moyen d'avoir la paix.
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Suzie était une jolie fille
de bonne morale, qui n'avait pas manqué de soupirants. La plupart l'auraient
mieux traitée que Michael. Comme nombre de femmes avant elle, elle avait gâché
sa vie en écoutant les élans de son cœur.
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Cette fille était son sosie.
Comment était-ce possible ? Elle se savait d'un physique commun, pourtant cette fille qui avait le même visage était absolument parfaite, sans une seule ridule ni le moindre bouton qui aurait fait d'elle une personne ordinaire. La
photo était comme un miroir magique, une vision d'elle-même dans une vie différente : une vie où elle serait née dans l'opulence, où des caméristes auraient tressé des rubans de soie dans ses cheveux et attaché une fortune en perles autour de son cou
avant qu'elle ne se décide à prendre la pose...
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Les créanciers rechignaient à
prêter de l'argent à une femme, mais peut-être aurait-elle pu se servir de Michael comme prête-nom ? Encore fallait-il qu'il lui donne l'argent, une fois ce dernier obtenu ? Il n'avait jamais été du genre à partager.
L'année passée, il avait mis la main sur un joli petit pactole tombé du ciel, qu'il avait entièrement remis à son club politique. À présent, il ne se souciait plus de revendiquer quoi que ce soit, mais ses poches demeuraient vides, à cause du jeu et du gin. S'il obtenait le prêt et gardait l'argent, Nell n'aurait aucun moyen de pression pour l'obliger à le lui rendre.
Restait une autre solution...
Elle avait une solution très simple pour résoudre ses difficultés pécuniaires. Michael ne cessait de l'y pousser. Elle ne pouvait pas
: l'idée seule lui donnait la nausée.
« Une fois que le lait a tourné, il n'y a rien d'autre à faire que de le jeter », disait toujours sa mère.
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— Je me dois de vous rappeler la discussion que nous avons déjà eue au cas où les choses tourneraient mal, se borna-t-il à dire.
— Il n'en est pas question, gronda Simon entre ses dents.
En vérité, ils en étaient bien réduits à cette extrémité, admit Nell.
Elle s'éclipsa. Simon la rattrapa dans l'escalier. Elle lui fit face.
— Daughtry a raison, dit-elle avec calme. Notre cause est perdue.
— Vous n'allez quand même pas vous résigner !
— Il ne s'agit pas de résignation, plutôt de stratégie.
D'une voix sourde, il répliqua :
— Bonté divine, Nell, vous ne comprenez donc pas que je vous aime ?
Elle le dévisagea comme si elle n'avait pas entendu ces mots qui compliquaient la situation.
— Eh bien, c'est regrettable, articula-t-elle, avant de gravir rapidement les marches restantes.

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— Non ! s'exclama-t-il, exaspéré. Vous ne m'avez jamais admiré. Mais vous saviez pouvoir vous appuyer sur moi, et c'est ce que vous faites en ce moment même. Cette voiture, la maison, la serrure sur la porte de votre chambre, les vêtements que vous portez... Tout cela m'appartient. Je pourrais vous les reprendre, ou bien m'en servir contre vous. Je pourrais verrouiller les portes et ordonner aux domestiques d'oublier votre existence. Je peux agir à ma guise. Et, pourtant, je ne vous vois pas trembler de peur.
— C'est peut-être une erreur de ma part, chuchota-t-elle.
— Alors décidez-vous ! Suis-je un salaud capable du pire ? Ou bien est-ce vous qui, par lâcheté, refusez d'admettre vos sentiments ?
La voiture s'arrêta dans un cahot. Le silence retomba dans l'habitacle.
— Alors ? insista-t-il.
Nell restait muette, une expression rebelle sur les traits. Il retomba sur son siège.
— Très bien. Laissez-moi vous débarrasser du fardeau de la lâcheté. J'embrasse volontiers le rôle de l'ordure. Vous ne me quitterez pas, Cornelia Saint-Maur. Je vais vous garder, que vous le vouliez ou non.
La portière s'ouvrit. Elle le regardait toujours, sans bouger. Puis, tout à coup, elle sauta sur ses pieds et descendit de voiture, ignorant la main que lui tendait le valet pour l'aider.
La rage de Simon s'évapora. Une vague de dégoût l'assaillit. Jamais il ne s'était senti plus proche de ses ancêtres. « Que vous le vouliez ou non » : ces mots auraient pu sortir de la bouche du vieux comte.


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Comme des boules de billard qui se croisaient, ricochaient et se heurtaient avant de poursuivre leur trajectoire folle, les humains se rencontraient avant de repartir chacun de son côté.
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