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Critique de ATOS


L'impossible vacance de l'amour. Il n'y a pas de repos à ça. La torpeur voilà peut être le lieu de la douleur.
La fresque de l'« être ensemble ». Dont la cohérence ne peut être maintenue que par un savant dosage des tensions qui relient les êtres entre eux, ces atomes d'humains.
Le groupe, le couple, la famille. Leur crépitement électrique qui annonce tous les orages.
Ce crépitement qui n'est que le cri de nos mémoires. L'instant de nos rencontres.
La torpeur, cette chose établie, qui enraye la mécanique des passions à leur faire perdre leur temps.
Le temps, c'est le fleuve. le possible, c'est l'océan. L'amour, c'est l'enfant. La mort, c'est l'enfant également. le risque, c'est la traversée du fleuve, la peur, c'est de savoir déjà l'autre rive du fleuve. C'est l'amitié chez Duras qui est le grand passeur des sentiments. le maître de la barque et le gardien des rives,
Qu'il soit continu ou alternatif, le sens du courant, chez Duras, c'est toujours l'achèvement, jamais le renoncement. L'amour chez Duras n'est pas un sentiment, c'est une force. On peut ressentir de l'amour, le voir, le presque toucher, mais l'amour on le vit. Entre celui qui connaît le fleuve et celui qui le sait, demeure l'océan.

Astrid Shriqui Garain
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