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Critique de tristantristan


Sorte de récapitulatif global des découvertes et explorations du Sahara. Sauf que cet ouvrage se transforme en une sorte d'empilement de biographies de divers voyageurs plus sur l'angle de leur vie personnelle que sur celui de leur découvertes. Peu d'informations sur la réalité biologique ou géographique ni sur le côté humain des autochtones. Et surtout, en arrière fond, une bien-pensance aussi désagréable que fondée sur des occultations ou des manquements à dessein. On s'étale sur l'esclavage des Noirs par les Blancs. Mais, pas un mot des premiers esclavagistes, les Arabes, qui ont à leur actif des millions de morts. Mungo Park, auquel l'auteur fait référence, n'est jamais cité lorsqu'il décrit les atrocités commises par les Arabes en Afrique Noire. Il s'agit des prémisses d'un courant de pensée à visée dominatrice, à l'instar du wokisme. Ainsi, il y a quelques jours, à Sfax, suite à une rixe entre Camerounais et Tunisiens, l'un de ces derniers a été poignardé à mort. Les Safxiens, comme un seul homme, ont délogé tous les Noirs qui habitaient à Sfax, à coups de sabre et de bâtons, jetant femmes et enfants depuis leurs balcons. La police, alertée, a ramené manu militari tous les sub-sahariens, candidats à la l'immigration clandestine, à la frontière lybienne. Evidemment, cher(e) confrère Babelionaute, vous n'en avez pas entendu parler... du cher petit ange, oui. Quand même!!!
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