AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de EveGenia


Hélas, le livre intitulé "Citrons acides" de Lawrence Durrell s'est avéré être une apologie de la politique coloniale britannique. Cet écrit raconte la lutte de Chypre pour s'émanciper du joug anglais dans les années 50. Lawrence Durrell se trouvait alors sur l'île, qui n'était pas encore divisée en deux États et appartenait officiellement à l'Empire britannique. L'écrivain a été témoin des événements qui sont devenus essentiels dans l'histoire de Chypre.

Lawrence Durrell a écrit un livre dans lequel une pensée simple est tracée comme un fil rouge : les Chypriotes vivent mieux sous la botte de la Grande-Bretagne, par essence, ils aiment les Britanniques, même s'ils les tuent.

Ô Angleterre, règne sur les mers ! Lawrence Durrell est l'exemple guindé de l'Anglais typique de la classe supérieure, disposé avec snobisme envers les autres peuples et si confiant dans l'infaillibilité du principe de contrôle impérialiste des colonies, qu'on en est étonné. Aucune des humeurs progressistes du siècle dernier ne semble avoir touché l'âme de ce voyageur amoureux de l'Antiquité et de la Méditerranée. Il n'y a rien de plus fort que l'éducation, ce sentiment de supériorité que les classes dirigeantes insufflent dans l'âme de leur progéniture.

Les mérites du livre sont dans le style de Durrell, original et intéressant, ses descriptions de la nature de Chypre sont impeccables.

Au final, j'ai imaginé un croquis qui sera bien compris des connaisseurs de Don DeLillo. Il résonne avec les paysages méditerranéens, comme une énigme donnée par la nature elle-même :

- Je t'aimerai toujours...

Couleurs du coucher du soleil.

Master-card. Visa. American Express
Commenter  J’apprécie          122



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}