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Critique de StCyr


On nous dit d'éviter de juger un livre à sa couverture. Il me semble plutôt qu'on serait bien inspiré de ne pas préjuger d'un ouvrage à son titre. Rien de nouveau, pour moi se fut l'occasion de vérifier une fois de plus que les proverbes ont du bon et qu'ils renferment parfois la sagesse immémoriale des générations qui nous ont précédé même si ceux-ci sont pris dans leur acception littérale. le Juge et son bourreau, Friedrich Dürrenmatt. Je m'attendais à un court roman d'un auteur est-allemand, un récit témoignage d'un interrogatoire musclé dans les geôles d'un quelconque pays totalitaire, ou la narration d'une parodie de jugement à seul fin de donner un semblant de légalité à une exécution sommaire pour des raisons politiques. L'auteur est un suisse de la région de Berne... Il s'agit en fait d'un court roman policier, à la tonalité plutôt parodique, avec un enquêteur bon vivant qui se sait condamné par la médecine. On ne pouvait se fourvoyer plus loin que je ne le fis. Attention, l'ouvrage est sympathique et l'épilogue assez habile. Mais enfin quand on commande dans un restaurant étranger une salade composée, alors qu'on s'attendait à de la viande saignante, on est un peu désappointé quand bien même les asperges sont délicates et l'assaisonnement réussit, et déçu au premier chef par soi-même. Alors oui on évoque la figure du juge et du bourreau mais c'est plutôt dans un sens hyperbolique. Morale : ne jugez pas un livre à son intitulé et n'en restez pas tout aussi circonspect même après la lecture de la quatrième de couverture.
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