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3,35

sur 212 notes
L'histoire se déroule durant les neuf jours du déménagement. le roman est vu du point de vue d'Agathe. La relation entre les deux soeurs est le fil conducteur du roman. La fragilité de Véra m'a particulierement touchée. le deuil et la maternité sont les thèmes principaux.

Dans leur maison d'enfance, les souvenirs d'enfance refont surface pour Agathe et Véra mais beaucoup de silences et de non-dits occupent le récit.

L'écriture est empreinte de pudeur et de sensibilité. Dès les premières phrases, le lecteur est immergé dans la beauté du château au nom étrange de Pigeon Froid. Les personnages se révèlent un peu mais on connaît très peu de leur passé. Il m'a manqué des informations sur l'enfance des deux soeurs, leur relation avec leur père au fil du temps.

La chute est inexistante et plusieurs questions me sont restées sans réponses. J'ai trouvé ça dommage et un peu frustrant parce que j'attendais que l'auteure nous révèle les zones d'ombres.
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Je découvrais Elisa Shua Dusapin au travers de ce roman.

Avec sa plume que j'ai trouvée originale, j'ai enchaîné les pages dans l'espoir d'y trouver un sens aux nombreuses descriptions, anecdotes et quelques apparitions de personnages.

Malheureusement, je n'y ai trouvé que beaucoup de vide.

Il m'a semblé que de nombreux passages n'apportaient rien au récit (suis-je passé à côté ?!) tandis que d'autres - qui s'y prêter parfaitement je crois, surtout au regard du contexte dans lequel se déroule l'histoire - méritaient d'être approfondis.

Heureux d'avoir découvert cette autrice mais très déçu finalement.

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Il s'agit du premier roman que je découvre de cette autrice.

Le vieil incendie a été publié aux Editions Zoé en 2023. Il raconte les retrouvailles de deux soeurs qui doivent débarrasser la maison de leur père suite à son décès.

J'ai fermé avec soulagement ce court roman. Pour moi, le charme n'a pas du tout opéré. le synopsis était pourtant très intéressant mais j'ai vraiment eu du mal avec le style d'Elisa Shua Dusapin que j'ai trouvé bien trop éthéré pour moi. le manque de descriptions, les dialogues à bâton rompu et les personnages sans consistance ont eu raison de mon intérêt. Dommage.

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Un roman d'une certaine maturité que nous lecteurs étions prêts à découvrir chez Elisa Shua Dusapin.
Un récit où les sens et les organismes vivants (humains, animaux et végétaux) s'entremêlent comme les branches dans une forêt humide en hiver… Souvenirs d'une enfance, odeurs d'une vieille maison, saveurs de fruits de saison, senteurs d'une minéralité humide et froide. Ici, pas question d'une douce nostalgie du passé; surtout un soulagement d'avoir pu le quitter, pour - on se le demande au fil des lignes - rencontrer à nouveau la dureté d'une vie ailleurs ?

Les premières phrases très courtes, un peu froides et distantes. Comme pour s'approcher d'une situation que l'on craint un peu. Une fois arrivée au coeur du récit – la rencontre entre les deux soeurs, dans la maison des parents dans un village lui aussi bientôt vidé – la narration deviendra plus ample, plus riche. L'imaginaire superpose le réel, le passé le présent. Petites et grandes blessures, anciennes ou récentes, se découvrent par petites touches.

Agathe et Véra sont soeurs ; peut-on, doit-on pour autant être proches, s'aimer ? Pour moi, cette question est centrale dans ce beau et court roman, très visuel, olfactif et tactile.
Quelle délicatesse et finesse quand l'on suit le tracé d'une feuille, d'une branche, d'une fourmi ; le trait d'un visage, la lenteur d'un mouvement, le parcours d'une pensée...

Ici, on frôle une forme de peinture, non pas à l'huile mais à l'aquarelle. Avec ses nuances, transparences et surtout, ses opacités.

Un petit bijou…et tant pis si le titre aurait pu être autrement.
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Premier livre que je lis de cette autrice, je ne sais pas que penser
Le style est agréable, les mots choisis mais j'ai eu du mal à suivre le cours de ce petit opus.

Je n'ai accroché à aucun de protagonistes ni à leur parcours de vie, de même au motif du **nettoyage** de maison ni à cette histoire d'incendie & de pigeonnier.

Je suis passée à coté de ce livre
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Ce cours roman raconte les retrouvailles de deux soeurs séparées depuis quinze ans. Agathe, l'aînée, est partie à l'âge de quinze ans pour les Etats-Unis, d'où elle n'était jamais revenue. Laissant Véra, sa cadette aphasique, aux bons soins de leur père qui vient de mourir. Les deux soeurs doivent maintenant vider la vieille maison périgourdine, dont les pierres serviront à reconstruire le pigeonnier du châtelain voisin, incendié il y a longtemps.

Agathe, devenue scénariste à New York, découvre avec surprise la femme que Véra est devenue. Elle habite seule, un appartement à Limoges et communique par le biais des écrans, tablette ou téléphone. Peu à peu nous découvrons l'histoire des deux soeurs et pourquoi Agathe, qui défendait sa cadette bec et ongles, s'est détachée d'elle et a fini par fuir la maison, d'où sa mère, avant elle, était déjà partie.

Sans être un coup de coeur, j'ai aimé ce récit où la nostalgie et le présent se mêlent. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, qui m'ont semblés froids et peu attachants.


Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Lire le vieil incendie c'est recevoir un cadeau.
Un cadeau précieux de l'auteur à l'attention de chaque lecteur,
Comme si Elisa Shua Dusapin nous accordait la plus jolie des faveurs.
Oh ce n'est pas l'aventure du siècle, c'est l'histoire de deux soeurs, juste cela,
Sauf que
C'est écrit avec tant de délicatesse et de poésie,
La nature et les émotions dessinées en douceur et en couleur,
Que l'on a envie de déguster chaque phrase avec lenteur.

Agathe et Vera se retrouvent après de longues années de séparation pour vider la maison,
Oh ce n'est pas le sujet du siècle, une maison de famille, juste cela,
Sauf que
Le langage est celui des non-dits et des corps,
Le Périgord un poignant décor,
La maison un personnage à part entière,
Une maison en pierre, celle de leur père,
Et les souvenirs d'enfance des lumières.

Agathe et Véra se croisent se frôlent ne se parlent pas ne se retrouvent pas
Pas tout de suite ne sont pas amies sont soeurs et avancent pas à pas.
Ce sont les phrases courtes, les mots choisis,
L'histoire universelle, d'une famille, qui nous unit
Qui nous emporte et qui ouvre une porte.


instagram : @mesmotsdanslesleurs

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Une fois de plus, Elisa Shua Dusapin décortique avec sensibilités la complexité des rapports humains, des non-dits dans ce huis clos sur 9 jours où deux soeurs vident la maison familiale. Vera est aphasique et ne communique que par SMS, Agathe est scénariste et donne voix à d'autres personnages qu'elle même. Plongées dans la campagne perigourdine, on démêle les histoires familiales où les petits drames deviennent de vraies fêlures. C'est très beau.
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Scénariste à New York, Agathe revient dans son Périgord natal pour vider la maison de ses parents en compagnie de sa soeur. Aphasique, celle-ci ne peut s'exprimer que par gestes depuis l'âge de six ans. Les deux soeurs ne se sont pas vues depuis le départ d'Agathe pour les Etats-Unis, quinze ans plus tôt. Ces neufs jours passés ensemble seront, peut-être, l'occasion de se réapprivoiser...
Un roman sympathique, qui nous emmène dans la campagne de Dordogne, au milieu des bois. C'est bien écrit, l'ambiance est agréable, il manque quand même un petit quelque chose pour que ce soit un vrai coup de coeur.
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