Il y a des livres que l'on lit pour leur(s) intrigue(s), d'autres pour leurs auteurs . le mieux étant bien sur de conjuguer les deux.
Dans mon cas, un
Jean Echenoz se lit pour l'auteur. le style est flamboyant, atypique, la métaphore aiguisée, subtile et évocatrice. "
Lac" ne déroge pas à la règle. On retrouve l'écriture du maître et tout ce qui fait son charme.
Alors, si en plus , comme dans 14 ou
Je m'en vais , on peut avoir une belle intrigue...
Alors, je vais être honnête , je m'y suis un peu perdu entre tous ces pseudos espions , au double ou triple emploi. Sans être désagréable , cette histoire ne restera sans doute pas dans la mémoire collective. Il me semble d'ailleurs avoir déjà lu un
Echenoz, postérieur à
Lac sans doute, traitant du même sujet (
Envoyée spéciale peut être ?).
Cependant, encore une fois, l'intérêt est ailleurs.Et encore une fois, le maître a atteint son but.
Commenter  J’apprécie         142