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Critique de franksinatra


Entre une nouvelle de SF épistolaire sous forme de rapports militaires qui prone la tolérance et lutte conte le racisme tout en soulignant les limites de l'intégration, des billets d'humeur qui mettent en exergue le farfelu et l'absurde de certaines situations de la vie moderne et l'inutilité d'objets et de gadgets qui démontrent la stupidité et la bêtise humaine, quelques textes choisis de la Cacopédie pour mieux se moquer de l'évolution de quelques théories d'enc.... de mouches au Groenland du Sud par ionisation interstellaire et enfin quelques pages tendres et pudiques sur son Piémont natal, Umberto Eco sort des sentiers battus du classique roman, dans lequel son immense talent n'a d'égal que son érudition et sont unanimement reconnus, pour proposer au lecteur une autre expérience de lecture. En professeur d'université émérite et éminent linguiste sémioticien de renommée mondiale, il entend sans doute faire comprendre que la lecture est une activité créatrice et impliquante par laquelle le lecteur est en capacité d'actualiser les propositions du texte pour en saisir le plein potentiel. Pour certaines pages, je dirai qu'il y réussit. Pour preuve, j'ai souri et parfois même ri de bon coeur. Pour d'autres, malgré le ton jubilatoire toujours présent, je dirai qu'il rate la cible. Pour preuve, je n'ai rien compris et rien retenu car, si un saumon qui est un saumon selon les préceptes du grand maîtres Benar el-Falouz est considéré comme un in-put dans une machine boite noire et que cette machine boite noire restitue en out-put une carte 1:1 en 800 couleurs de l'Italie pré-jurassique, alors on peut se poser légitimement la question : "A quoi ça sert ?"
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