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Myriem Bouzaher (Traducteur)
EAN : 9782253147923
283 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.5/5   613 notes
Résumé :
Avez-vous déjà eu besoin de mettre un saumon fumé dans le mini-frigo de votre chambre d'hôtel ? Tenté d'installer un logiciel en lisant les trois volumes d'explications fournis par le fabricant. Renoncé à prendre un médicament anodin en raison des risques terribles que sa notice fait peser sur " certains sujets " ? Entrepris de chercher du sexe sur Internet ? Si vous répondez oui à l'une de ces questions, alors vous vous reconnaîtrez dans les pages de ce livre, qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 613 notes
Franchement ! Mais quel regret ! Quel regret d'avoir laissé de côté et laissé prendre la poussière si longtemps ce recueil de notes et parodies de l'excellent Umberto Eco parce qu'indubitablement c'est une mine d'informations. Quant au pouvoir des mots pour commencer, mais aussi pour ce voyage de l'homme moderne dans les méandres de la vie quotidienne et surtout de ses imperfections les plus élémentaires décrites avec une plume élégante et bourrée d'humour.
Au fil des pages et des anecdotes que l'auteur nous invite à découvrir, il n'est pas un instant où le sourire se profile et s'affiche, car les histoires sont plus ou moins réelles ou imaginaires, mais toutes teintées à des degrés divers d'une part d'absurde et de bêtise.
Désormais je mets ce recueil à portée de mains, avant (très certainement) d'attaquer les écrits plus fouillés de l'auteur érudit à l'instar du Pendule de Foucault ou du Nom de la Rose.
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Entre le rire et le savoir scientifique moderne, dans ce livre l'auteur nous relate les aventures du voyage hallucinant de l'homme moderne dans ce monde où le luxe et la folie sont théoriques ……..



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Han, oh là là ! Quel petit plaisir ! Mais quel bonheur la lecture, vraiment. J'en suis amoureux.

Bien, passons un petit moment ensemble pour parler du livre. Vous êtes bien installées ? Je vais vous raconter le bonheur qu'est ce livre.
Alors, je suis dans un petit parc près de chez moi, un nouveau mais que je connais. La ville est calme, il faut agréablement bon, les premiers jours de chaleur après l'hiver. Bien assis sur une chaise verte pastel, avec les moineaux (j'aime autant les livres que les oiseaux). J'ai passé une très belle journée hier, avec mon chaton puis ma meilleure amie, j'ai bien dormi, je me sens bien détendu (un bon mood). Puis un visage familier s'assoit à côté de vous car j'avais déjà lu le nom de la rose que j'ai un peu loupé, j'étais trop jeune lecteur pour apprécier. Cependant je vous recommande la série qui me donne envie de lui redonner une seconde chance en roman. Bref, Umberto Eco arrive paisiblement, il vous sourit, vous offre un verre de thé glacé et vous parle de son saumon et des problèmes quand on met des choses dans les frigos des chambres d'hôtels. Je pense que je n'ai pas besoin d'en dire plus si vous avez déjà été dans un de ces Novotel pas cher...

GRANDE PARENTHÈSE

Hier matin je suis allé me promener sur les quais St-Vincent à Lyon, c'est à faire surtout que je vous conseille aussi de remonter les quais pour faire les bouquinistes, le marché avec des fleurs, des fruits, des légumes. Plein de saveurs et d'odeurs qui me font aimer la vie. C'est là que j'ai trouvé au tout début ce petit livre de poche à 3€. Je viens de passer un an et demi sans lire plus que l'introduction d'un Chattam. (Xyphophore)
La dépression c'est très dur et handicapant mais ça va mieux, je grandi et je l'accepte mieux. Surtout depuis que j'ai ma Boulette, ma patate, mon amour. Elle est adorable, elle est joueuse, affectueuse, elle gère mieux ses premières chaleurs, c'est une grande fille qui devient femme sous mes yeux de papou.
FIN DE LA PARENTHÈSE

Et ces petits écrits d'une page ou deux sont à savourer quand vous sentez que vous en avez besoin, métro, en audio pourquoi pas en allant au travail, dans le bus serré comme un trop gros saumon pour un trop petit frigo de chambre d'hôtel. le premier rayon de soleil de votre journée.
Ça m'a tellement manqué de lire, je suis très content de faire partie de la communauté Babelio, de retrouver mon beau compte dont je suis fier. Je reste fidèle à cette plateforme qui l'est aussi avec ses contributrices. Chaque mois je reçois ma newsletter qui me retient aux nouveautés, aux Masse Critiques, aux contributions de la communauté, les listes très larges comme très spécifiques, parfaites pour découvrir un genre. Pour avoir des vrais avis comme à la librairie. Ce livre je le vois souvent passer, il est drôle, toujours actuel, c'est selon moi c'est une main tendue vers le bonheur simple de l'humain moderne. On pourrait le mettre à jour tant on a fait un bon très rapide avec le numérique et internet mais il est très bien aussi. Il ne fait aucune promesse qu'il ne tient pas. C'est un livre à toujours avoir sur soi en cas de besoin ou pour offrir volontiers, à laisser traîner sur un banc de métro ou dans une boîte à livres.
Cette critique et cet instant passé ensemble est ma façon de vous le prêter en numérique. Je vous avoue ne pas avoir lu la longue introduction Galons et galaxie, je suis tout de suite passé au second chapitre, modes d'emploi. Et si je devais n'en garder qu'une je dirais la deuxième "Comment faire tomber une valise à roulettes" car il m'est arrivé la même chose il y a une semaine, il faut juste remplacer les sortes de valises.

Une pépite, mon nouveau livre de sac.
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La Feuille Volante n°1021– Mars 2016
Comment voyager avec un saumon – Umberto Eco – Grasset.
Traduit de l'italien par Myriam Bouzaher.

C'est un peu un voyage en « absurdie » auquel nous convie l'auteur à travers ces nombreux récits publiés tout au long de sa carrière. Il le fait sur le mode de la parodie dont il dit lui-même « qu'elle ne doit jamais craindre d'exagérer » mais qui doit rester un divertissement. Mais il ne convient pas de s'arrêter là et le lecteur se doit de lire ces textes comme ils ont été écrits, c'est à dire sous le coup de l'indignation surtout quand celle-ci dénonce la bêtise dont Eco nous rappelle « qu'elle est la chose du monde la mieux partagée ». Il pense en effet (et n'a sûrement pas tort) que la bêtise nous submerge jusque dans notre quotidien. Ainsi prend-il un malin plaisir à la décrire pour mieux l'analyser jusqu'à en goûter la subtilité, et de noter « La stupidité des autres nous indigne et le seul moyen de ne pas y réagir stupidement est de la décrire en savourant la subtilité de sa trame » . Tout cela bien sûr passe sous les fourches caudines de la traduction dont nous savons qu'elle est aussi parfois une trahison. Passer d'une langue et d'une culture à l'autre est aussi un divertissement en ce sens qu'il faut parfois réinventer un nouveau texte, faire quasiment une recréation, tout en respectant l'esprit du texte initial, le diable se cachant comme toujours dans le détail.
C'est donc un regard à la fois aiguisé mais aussi un peu facétieux que l'auteur porte sur le monde contemporain, montrant que son côté irrationnel n'est pas réservé à la fiction où l'imagination de l'auteur s'en donne à coeur-joie. le quotidien nous réserve aussi pas mal de surprises et pas seulement quand on déjeune dans un avion ou qu'on traîne une valise à roulettes. Il donne libre court à son style jubilatoire où le lecteur verra sans doute un peu de malice voire une once de mauvaise foi, mais peu importe, on lui pardonne volontiers car il nous invite à rire de cela, voire de tout, et qu'en ce bas-monde et surtout dans notre société déboussolée, le rire est plutôt salutaire.
Il ne peut s'empêcher de collationner en un catalogue un peu surréaliste tout ce que notre sacro-sainte société de consommation nous offre pour un prix dépassant souvent le raisonnable… et qui ne sert à rien. Il n'oublie pas non plus ces inventions qui sont censées nous simplifier la vie mais qui bien souvent nous la compliquent. On en vient à se poser des questions sur leurs concepteurs en s'interrogeant sur le fait qu'ils n'ont pas dû les tester eux-mêmes, où alors c'est grave ! Rassurons-nous, nous avons les mêmes en France, ce n'est pas le privilège de l'Italie. Il passe rapidement sur la lecture des rubriques de « contre-indications » qui accompagnent les médicaments. de quoi vous faire préférer de supporter votre maladie, même si vous devez en mourir.
En général, j'aime lire Umberto Eco, malheureusement ici, au fil des pages, je me suis lassé et si le début m'a paru intéressant, j'ai continué à lire la suite parce qu'il m'a semblé que refermer le livre serait faire insulte à l'auteur (en règle générale je pratique ce genre de respect). Il m'a en effet paru fort inégal. Quand il choisit de nous livrer des épisodes de sa vie, cela peut être passionnant surtout s'il le fait avec sa verve habituelle, mais quand même ! Je ne parle pas des histoires qu'il invente autour des ordinateurs et de leur supposée parenté avec une religion ou de ses recherches sexuelles vaines sur le web ainsi que toutes les arnaques dont notre belle société à le secret. de même ses ratiocinations sur la transmission des virus et des bactéries ou sa version revisitée du « Petit chaperon rouge ». Quant à pénétrer les arcanes de la « Cacopédie », sauf à être malencontreusement passé à côte d'un chef-d'oeuvre, j'avoue que je n'ai pas compris grand-chose.
Franchement je m'attendais à autre chose et je suis donc un peu déçu.


© Hervé GAUTIER – Mars 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
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Des billets drôles, cyniques, absurdes.
L'inconvénient quand on fait un recueil de parutions hebdomadaires à succès, c'est vite lassant de les lire à la file. J'ai complètement décroché quand il utilisait des raisonnements mathématiques pour démontrer des choses au summum de l'absurdité. Généralement je lis avant de me coucher, là même avec un papier et un crayon je ne m'en serai pas sortie.
Et le premier billet est à éviter absolument, une horreur qui ne ressemble en rien à ce qui suit.

En fait c'est un livre plaisant mais de ceux qu'on laisse à portée de main et dans lequel on pioche de temps en temps.
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Comment passer la douane

La nuit dernière, à l'issue d'un de mes innombrables rendez-vous galants, j'ai trucidé ma dernière maîtresse en date en lui fracassant la tête avec une précieuse salière signée Cellini. D'abord au nom de l'éducation morale très stricte reçue dans mon enfance – une femme encline au plaisir est indigne de pitié –, ensuite pour des raisons esthétiques, afin d'éprouver le frisson du crime parfait.
Au son pur d'un CD diffusant une musique pour eaux du Baroque anglais, j'ai attendu que le cadavre refroidisse, que le sang coagule, puis avec une scie électrique j'ai découpé le corps, en m'efforçant de respecter les principes anatomiques fondamentaux, en hommage à la culture sans laquelle il n'existerait ni courtoisie ni contrat social. Ensuite, j'ai placé les morceaux dans deux valises en peau d'ornithorynque, j'ai passé un complet gris et j'ai pris un wagon-lit pour Paris.
Après avoir remis au conducteur mon passeport et un formulaire où je déclarais avec exactitude la centaine de milliers de francs en ma possession, j'ai dormi du sommeil du juste, car rien ne favorise davantage l'endormissement que le sentiment du devoir accompli. Quant aux douaniers, ils ne se seraient jamais permis de déranger un citoyen qui, en voyageant en première et en single, déclarait ipso facto son appartenance à une classe hégémonique, se plaçant par-là même au-dessus de tout soupçon. Situation d'autant plus appréciable que, afin d'éviter les crises de manque, j'avais emporté un peu de morphine, huit ou neuf cents grammes de cocaïne et une toile du Titien.
Je ne dirai rien de la façon dont, à Paris, je me suis débarrassé des misérables restes. Je me fie à votre imagination. On peut aller à Beaubourg et déposer les valises sur l'un des escaliers roulants, personne ne s'en apercevra avant longtemps. On peut aussi les enfermer à la consigne automatique de la Gare de Lyon. Le mécanisme de réouverture à l'aide d'un mot de passe est si compliqué que des milliers de colis y sont en souffrance sans que personne se hasarde à venir vérifier. Plus simplement, il suffit de s'attabler à la terrasse des Deux Magots après avoir abandonné les valises devant la librairie La Hune. En moins de deux, on vous les fauchera et c'est votre voleur qui les aura sur les bras. Cela dit, il me serait difficile de nier que l'événement a fait naître en moi cette énorme tension qui accompagne toujours la réalisation d'une œuvre artistique parfaite et complexe.
De retour en Italie, me sentant nerveux, je résolus de m'accorder quelques jours de vacances à Locarno. Par un inexplicable sentiment de culpabilité, habité de l'impalpable crainte que quelqu'un me reconnût, je décidai de voyager en seconde classe, vêtu d'un jeans et d'un polo au crocodile.
A la frontière, je fus assailli par des fonctionnaires des douanes débordant de zèle. Ils fouillèrent mon bagage jusqu'au plus intime et me dressèrent un procès-verbal pour avoir importé en Suisse une cartouche de cigarettes italiennes. Ensuite, ils me firent remarquer que la validité de mon passeport était échue depuis quinze jours. Enfin, ils découvrirent au creux de mes sphincters 50 francs suisses d'une provenance incertaine, pour lesquels je n'étais pas en mesure de produire un document officiel d'achat régulier auprès d'un organisme de crédit.
On m'a interrogé sous une lampe de 1 000 watts, frappé avec un drap de bain mouillé et interné provisoirement dans une cellule d'isolement sur un lit de contention.
Par bonheur, j'ai eu la présence d'esprit de dire que j'appartenais à la loge P2 depuis sa fondation, que j'avais posé deux ou trois bombes dans les trains express à des fins idéologiques, et que je me considérais comme un prisonnier politique. Aussitôt, on m'a attribué une chambre individuelle au Centre de Bien-Être du Grand Hôtel des Îles Borromées. Un diététicien m'a conseillé de sauter quelques repas afin de retrouver mon poids de forme, tandis qu'un psychiatre a ouvert un dossier afin d'obtenir une détention à domicile pour anorexie avérée. En attendant, j'écris des lettres anonymes aux juges des Tribunaux de ma juridiction, insinuant qu'ils se les adressent réciproquement, et j'ai accusé Mère Teresa d'avoir eu des rapports actifs avec les Troupes Communistes Combattantes.
Si tout se passe bien, dans une semaine je suis chez moi.
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Le brouillard est bon, il récompense fidèlement celui qui le connaît et l'aime. Marcher dans le brouillard est plus beau que marcher dans la neige en la piétinant avec des chaussures de montagne, car le brouillard ne vous réconforte pas seulement d'en bas mais aussi d'en haut, on ne le souille pas, on ne le détruit pas, il se coule affectueusement autour de vous et se recompose après votre passage, il vous emplit les poumons comme un bon tabac, il a un parfum fort et sain, il vous caresse les joues, se glisse entre votre col et votre menton en vous picotant le cou, il fait entrevoir des fantômes qui s'évaporent quand vous vous approchez, ou surgir sous votre nez des silhouettes sans doute réelles, qui vous évitent et s'évanouissent dans le néant. Hélas, il faudrait toujours qu'il y ait la guerre et le black-out, c'était l'époque où il donnait le meilleur de lui-même, mais on ne peut pas tout avoir. dans le brouillard, vous êtes à l'abri du monde extérieur, en tête-à -tête avec votre for intérieur. Nebulat ergo cogito.
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Aujourd'hui, habitant et victime d'une société de consommation et de gaspillage (ce que n'étaient pas les années trente), je sais que mes chers disparus avaient raison. Deux glaces à deux sous au lieu d'une à quatre, c'était une dilapidation d'un point de vue non pas économique mais symbolique. Et c'étaient pour cela que je les désirais : elles suggéraient l'excès. Et c'était pour cela qu'on me les refusait : elles étaient indécentes, véritable insulte à la misère, ostentation d'un feint privilège, une aisance fictive.
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Les anciens fabulistes nous l'ont appris, pour empêcher un renard de boire dans un verre, il suffit que ledit verre soit étroit et haut. Les verres des avions sont bas, évasés, de véritables cuvettes. Et bien évidemment, par une loi physique, tout liquide ne peut qu'en déborder, même sans l'aide des turbulences. Le pain n'a rien de la baguette française, dans laquelle il faut mordre et tirer fort même quand elle est fraîche, c'est un type particulier d'agglomérat de semoule qui, dès qu'on le saisit, explose en un nuage de poudre très fine. En vertu du principe de Lavoisier, cette poudre ne disparaît qu'en apparence : à l'arrivée, vous découvrez qu’elle est allée s'accumuler sous votre séant, emplâtrant tout l'arrière de vos pantalons. Quant au gâteau, soit il ressemble vaguement à une meringue et il va faire pâte avec le pain, soit il vous dégouline sur les doigts, quand votre serviette en papier est désormais imbibée de sauce tomate, et donc inutilisable.
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Je n'ai rien contre le foot. Je ne vais pas au stade pour les mêmes raisons qui font
que je n'irais jamais dormir la nuit dans les passages souterrains de la Gare Centrale de Milan (ou me balader à Central Park à New York après six heures du soir), mais il m'arrive de regarder un beau match à la télé, avec intérêt et plaisir car je reconnais et apprécie tous les mérites de ce noble jeu. Je ne hais pas le foot. Je hais les passionnés de foot.
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