AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JML38


Dans la liste des auteurs scandinaves, j'ai pioché – ou plutôt on a pioché pour moi – Ake Edwardson.
En lisant « Ce doux pays », j'ai fait connaissance avec cet auteur suédois que je ne connaissais que de nom.

Mon avis va être quelque peu mitigé.
En ce qui concerne le fond de l'intrigue, il n'y a rien à redire. le commissaire Erik Winter et ses collègues de la police de Göteborg sont confrontés à un triple meurtre dans une épicerie de la ville qui leur fait tout de suite penser à un règlement de comptes. Les victimes appartenant principalement à la communauté kurde, l'aspect sociétal de l'affaire apparaît très vite, ce qui laisse plutôt envisager un intérêt supplémentaire dans l'histoire.

C'est dans les choix narratifs que je ne m'y suis pas totalement retrouvé. de nombreuses digressions m'ont donné une certaine impression de confusion, ralentissant pour moi trop fortement le rythme d'une enquête qui semble longtemps tourner en rond. Les dialogues qui – en principe – permettent de donner de la vivacité au récit, m'ont souvent fait l'effet inverse. Les enquêteurs utilisent entre eux, pour faire le point et faire sortir des idées nouvelles, une sorte de « brainstorming » constitué d'une suite de questions-réponses à base de phrases courtes – qualifié de ping-pong verbal par un autre lecteur –, qui m'a perturbé, me faisant parfois perdre le fil, ne sachant plus qui s'exprimait.
Quelques chapitres évoquant le parcours d'un ou de plusieurs migrants ne m'ont pas paru non plus aller dans le sens d'une meilleure compréhension de l'intrigue.

Le rythme s'intensifie heureusement dans le dernier tiers pour aboutir à un dénouement final qui a obtenu ma complète adhésion, me réconciliant en partie avec ce roman dont la lecture a été un tantinet laborieuse pour moi.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}