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Critique de sandrine57


Après six mois sous le soleil espagnol, le commissaire Erik Winter est de retour à Göteborg, à la tête de son équipe. En ce mois de juin où la chaleur stagne sur la ville comme une chappe de plomb, il est appelé au petit jour sur les lieux d'un crime particulièrement sanglant. Trois hommes ont été abattus et défigurés dans une supérette ouverte 24 heures sur 24, dans les quartier Nord de la ville. Cette partie de Göteborg est essentiellement peuplé d'africains, de moyen-orientaux, de kurdes. Réfugiés politiques ou économiques, clandestins ou réguliers, ils se méfient tous de la police et Winter a le plus grand mal à faire parler les témoins.

Une enquête difficile pour Erik Winter qui évolue parmi ceux qu'on ne voit pas, une population qui se fait discrète, gère ses conflits et vit en lisière de la société suedoise. Comme à son habitude, Åke EDWARDSON nous montre l'envers du décor de ce ''doux pays'' souvent érigé en modèle mais dont les failles se font de plus en plus profondes. Winter, flic atypique, humain, empathique, intuitif, inquiet pour l'avenir du monde, s'imprègne de l'atmosphère de ces quartiers Nord sans réussir à les pénétrer vraiment. Impuissant à faire parler une population méfiante, qui souvent a fui des conflits armés, le commissaire cherche à comprendre sans brusquer les choses. C'est là toute l'originalité de ce policier toujours dans l'interrogation et la réflexion, adepte de la méthode douce.
Cette huitième enquête fait partie des meilleures de la série. Winter y est plus humain et sensible que jamais, enquêteur méticuleux, mari et père aimant.
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