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Critique de yvgout8


Ce que moi je reproche à ce livre, c'est l'usage trop abondant (pour ne pas dire ennuyeux) du mot « fameux » tout au long du texte. À part ce tic nerveux de l'auteur, c'est un livre propre à capter l'intérêt de tout lecteur averti, de par la vivacité et l'éloquence du style, le contenu de l'histoire ainsi narrée, une intrigue à vous couper le souffle, avec des rebondissements les plus inattendus.
On a souvent reproché à cet auteur de ne pas entretenir assez de contact avec le public. Je crois que ce reproche ne tient pas en compte les préoccupations sécuritaires de cet écrivain dont la vie serait menacée par le fait même de la publication de son livre. N'oublions pas que la publication de ce livre fut suspendue en 2011 en France, après que l'éditeur (Edilivre) eut reçu des menaces (l'Harmattan republiera le livre plus tard).
D'ailleurs, l'auteur lui-même exprime si bien ses angoisses au début et à la fin du chapitre 10 de son livre.
As-tu jamais été l'être à tuer ? As-tu jamais été pourchassé par la haine d'un Caligula ? Si seulement tu peux imaginer ce que c'est ! C'est le déferlement du tout-puissant sur le fragile, d'un côté le cruel, de l'autre l'innocent. C'est une poursuite infernale, cette rage, cet acharnement contre la vie humaine.
Ainsi traqué, harcelé, menacé, te voici torturé par l'inquiétude, la peur, l'angoisse, la hantise de la mort. Alors, à quel prix survis-tu ! le monde entier se promène sous le ciel ensoleillé. Pas toi. le monde entier s'égaye en plein air. Pas toi. Te voici cloîtré, barricadé, emmuré, terré. Te voici donc, à perpétuité, séquestré dans un cercle vicieux : s'enterrer pour vivre, vivre pour s'enterrer. Et si seulement tu peux te conserver vivant. Tant s'en faut. Une ombre sur le mur, un pas dans le couloir, un murmure derrière toi, un cliquetis, et te voici mort, déjà mort, en tout cas plus mort que vif.
………
L'ambassadeur de France, d'un air amusé, déplia le journal. Il parcourut des yeux la première page. Un gros titre s'étalait en caractères gras : du sang sur le miroir. le reste, presque tout le reste était trempé de sang. Seuls demeuraient clairs et lisibles les derniers mots du dernier paragraphe :

‘‘Ne feignez point de sentir du roman dans cet ouvrage. Car c'est en vain que vous refoulerez ainsi l'horreur de tous ces faits que je vous ai révélés…au risque de me faire égorger''.

Yvgout8
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