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Critique de rotsenamrub



Tout ça a pourtant mal commencé.

Le bouquin m'attendait sur une étagère depuis quelques mois lorsque je me suis décidé à m'y plonger. La baignade fut très courte, du genre de ces bains de mer hivernaux plus ou moins forcés par l'orgueil ou le folklore local. A peine mouillé on ressort prestement en promettant n'y point revenir.

C'est ce que j'ai ressenti en lisant le chapitre d'introduction du "Seigneur des porcheries". Agacé par une langue fatigante, tortueuse et hachée je l'ai abandonné, chose extrêmement rare de ma part.

Confiné, je l'ai repris. Passé le cap de ce premier chapitre, j'ai immédiatement été conquis par l'existence cruelle et dramatique du jeune John.
La farce plus que caricaturale de la société qui croupit dans cette région des Appalaches et la verve avec laquelle elle nous est contée font de ce roman un bon moment de lecture.
De là a crier au génie, il y a un pas que je ne ferai pas.

Pour moi rien de vraiment novateur chez Elgof, cette faconde, cet humour, ce sens de l'autodérision sont des éléments caractéristiques des auteurs américains, de Caldwell à Steinbeck, de Toole à Irving et Harisson.

Un très bon livre un rien trop délayé vers la fin.
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