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Critique de Dombrow01


Ouf, je viens de terminer le seigneur des porcheries ! Que ce fût long, j'ai lu en diagonale les 200 dernières pages car souvent un mot par ligne suffit à comprendre le sens de ces énumérations sans fin qui n'apportent rien à l'histoire.
Le premier chapitre ne raconte à peu près rien, sinon qu'il va se passer quelque chose d'extraordinaire, du jamais vu à Ploucville (alias Baker) et que ça va décoiffer.

La suite est l'histoire de John Kaltenbruner, qui est en quelque sorte le chat noir de Baker, l'homme qui personnifie la poisse et attire les emmerdes aussi sûrement que le miel attire les mouches. Il faut dire qu'il est né dans la cuvette des WC, ce qui n'est pas le meilleur départ dans la vie. Et il habite Baker, une sorte de trou du cul du monde, peuplé de gens divers et variés "les rats de rivière, les Hessiens, les citrons, les trolls" dont on ne sait pas bien qui ils sont mais dont le seul point commun est d'être à la limite de la dégénérescence.

Voilà comment est présenté le décor; tout y est noirci à outrance et l'auteur cherche systématiquement les formules les plus longues et les plus alambiquées pour le faire. Cela donne parfois de l'humour, mais plus souvent de la lourdeur et j'avoue avoir été tenté plus d'une fois d'abandonner.

Le Canard Enchainé avait une rubrique "Les films qu'on peut ne pas voir", on pourrait envisager "Les livres qu'on peut ne pas lire" et celui-ci y aurait sa place.
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