C'est encore, finalement, la métaphore de la respiration retenue, de la cloche d'air et de la tombée dans les eaux profondes qui caractérise le texte somptueux de
René Ehni intitulé
La gloire du vaurien que nous pourrions établir à la croisée des chemins tortus et exaltants d'un
Rimbaud, d'un
Cendrars, d'un
Pasolini, d'un
De Roux et d'un Lowry, comme une plongée dans la vie vaine et profonde d'un jeune Juif, Manfred Nidhart dit Manni, jouisseur invétéré traversant les souvenirs des hommes (ses amants, souvent) et des femmes (ses maîtresses, parfois), l'Allemagne débarrassée de son Führer et pourtant ne cessant de se le rappeler, les textes, la musique et le cinéma.
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