Citations sur The Shakespeare sisters, tome 3 : La magie de l'hiver (24)
Chez soi, ce n'était pas là où se trouvait sa famille de naissance. Ce n'était même pas la où se trouvait son cœur. Chez soi, c'était là où l'on se sentait accepté, aimé, en paix.
"Nous savons ce que nous sommes mais pas ce que nous pourrions être" - Hamlet - W. Shakespeare.
"Entend mon âme qui te parle : à l'instant où je t'ai vue, mon cœur vola à ton service" - La tempête - W. Shakespeare.
L'amour est l'oeuvre du temps et [...] le temps en amoindrit l'étincelle et le feu" - Hamlet - W. Shakespeare
La peur est une réaction naturelle, affirma Martin. Elle peut même s'avérer utile dans les bonnes circonstances. C'est un rappel sain de nos limites, et parfois il faut savoir s'écarter du danger. Mais quand elle devient disproportionnée ou qu'elle est distordue par notre pensée, elle peut engendrer des comportements irrationnels. Comme ces gens qui ont tellement peur de prendre l'avion qu'ils refusent d'y monter. La peur devient malsaine quand elle nous prive d'une vie normale.
- Je crois que je suis lunatique parce qu’elle m’attire mais que je ne le veux pas.
- Pourquoi ne souhaitez-vous pas qu’elle vous attire ? Adam eut une absence. Il cilla deux fois et chercha pourquoi il ne pouvait pas ordonner ses pensées.
- Je ne sais pas…
Pourquoi refusait-il de se lier à elle ? Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Sa jeunesse ? Elle n’était pas si jeune. Son métier ? Elle était la baby-sitter de Jonas, mais cela ne semblait pas peser dans la balance. Le fait qu’elle vive aussi loin de Mountain’s Reach ? Ce serait plutôt un atout.
- Peut-être que je la trouve trop bien pour moi, s’aventura-t-il. Peut-être que je ne veux pas lui faire de mal.
- Continuez de creuser, le pressa Martin. Que ressentez-vous à l’idée que vous deveniez proches ?
- De la peur. Je ressent de la peur.
Martin l’encouragea d’un sourire.
- Qu’est-ce qui vous fait peur ?
- J’ai peur… (Adam laissa échapper une expiration). J’ai peur de souffrir encore.
Était-ce mal d’aimer sa façon bien à elle de le regarder ? Comme si le monde était un peu plus lumineux en sa présence.
Il ne souhaitait pas être son ami.
Il voulait être son amant. C'en était fini de souffler le chaud et le froid, la chaleur était tout ce dont il avait besoin.
Il soufflait le chaud et le froid à une telle rapidité qu’elle ne savait plus si elle gelait ou si elle se consumait.
Dès le premier instant, ils s’étaient percutés comme si un aimant les poussait l’un vers l’autre. Et désormais, elle ne pouvait plus échapper à son attraction.
Peut-être n’en avait-elle pas envie.