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Critique de Davalian


Vedetta est un de ces romans qui fonctionnent par en deux temps et par une mise en abîme. le lecteur est d'abord embarqué dans une histoire de meurtre et d'enlèvement. Mais très rapidement il doit faire faire à une histoire imbriquée qui requiert toute son attention.
Et il ne s'agit pas de n'importe quelle histoire : celle de la Cosa notra des années 1950 à la fin des années 1990. C'est un personnage qui la raconte et il s'attache au x grands lieux : New York et Chicago (forcément !) mais aussi Miami, Cuba, Los Angeles et même la Nouvelle Orléans. de nombreux personnages connus « du milieu » sont évoqués : Capone, Lucky Luyciano, Meyer Lansky, Albert Anastasia, Bugsy Siegel. de nombreuses références historiques aussi : Castro, Kennedy, Nixon,… Bref un véritable panorama ! L'excuse utilisée est le monologue d'un tueur qui en profite pour se confesser tout en délivrant une sorte de thérapie. Les souvenirs d'Ernesto Carbrera Perez son véritablement au coeur de ce roman qui se révèle passionnant et difficile à quitter.
L'intrigue « première » n'est pas mal mais sans plus. Elle n'est pas cousue mais confectionnée tout entière d'une étoffe blanche, voyante de loin. Elle n'est clairement qu'une pièce rapportée, le final se révèle court. Elle est convenue mais cela ne lui est pas dommageable. D'autant que les personnages (notamment celui de Ray Hartmann) méritent qu'on s'y attache.

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