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Critique de Darkcook


En ayant commencé par le Quatuor de L.A., c'est rigolo de lire un Ellroy à ses débuts, qui est déjà celui qu'on connaît, tout en l'étant pas tout à fait, couvant à un stade moins évolué, plus simple, si l'on peut dire.

Sur ce roman-ci, rien de frustrant, le personnage de Lloyd Hopkins est un délice (vivement que je lise les deux suites) : obsédé sexuel frustré, dossier familial chargé, traumatisé par les émeutes de Watts (énorme passage, qui vaut ce qu'Ellroy a fait par la suite) : tous les ingrédients pour le parfait personnage Ellroyien.

On suit en alternance le psychopathe du livre, pathétique au possible, grand amoureux des femmes (tiens tiens...), du moins le croit-il, et pour mieux les tuer dans une violence jouissive... La citation de Shakespeare en avant-propos n'est pas là par hasard, ce roman puise dans le théâtre élizabethain, la violence et le sexe y prennent l'ampleur démesurée qu'on aime tant chez l'auteur. Mais à ce stade de sa carrière, il fait juste du polar tout simple, avec un flic torturé et un psychopathe, l'arrière-plan historique est relégué à un chapitre... Mais comme dit au début, tous les ingrédients sont déjà là, on ne peut que savourer!!
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