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Critique de awoman


Je viens d'achever le roman le dalhia noir de James Ellroy. C'est très particulier et surtout noir, très noir.
Cette histoire de meurtre m'a hantée l'esprit malgré la violence et l'ambiance ultra sombre du roman. Je ne reviendrai pas sur l'histoire, le meurtre sordide d'une jeune femme à Los Angeles en 1947.
Le décor est remarquablement planté après environ 80 pages de mise en place des personnages principaux dans l'univers de la boxe. J'ai eu l'occasion d'écouter James Ellroy à la Grande Librairie : il expliquait écrire ses romans comme un puzzle. Tout trouve sa place au fur et à mesure, dans les moindres détails. C'est assez impressionnant.
Le style est puissant, pétris du monde des flics de Los Angeles des années quarante. C'est comparable à une plongée, une immersion dans une époque.

Je ressors secouée de cette lecture, de ce roman hors normes. Je ne sais pas si je lirais un autre de ses romans tant cette lecture est comparable à une expérience. Je ne sais pas si mon avis est partagé, c'est un de ces romans avec lequel il y a un avant et un après. C'est un auteur à découvrir pour les amateurs du genre.
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