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Critique de Typesow


Un livre possédé, écrit par un être possédé.
Car oui, le Dahlia noir abrite des fantômes. de part ses personnages, vivants comme morts, qui ont ce point commun, celui d'être des errants, des paumés en quête d'identité.

Mais aussi parce qu'ils portent en eux toutes les obsessions, les cicatrices de leur auteur. Les démons de James Ellroy abreuvent le roman et leur présence est palpable.

Le parallèle entre son histoire personnelle et le comportement de ses personnages devient alors évident, et apporte au livre une force singulière et presque viscérale.

Une telle rage habite ces pages. C'en est troublant. Des phrases comme des coups de latte, nous livrant un portrait bien noir de la cité des anges à une époque où la violence et l'intolérance courent les rues comme autant de jeunes actrices rêvant de se réaliser.

Le plus délicat à évoquer quand on parle d'Ellroy, ce sont ses propos parfois racistes et homophobes. Il va loin. C'est cru, révoltant. Mais je pense qu'il illustre parfaitement une pensée bien réelle et malheureusement encore trop ancrée au sein de la police aux Etats-Unis.

Pour conclure je dirais que ce bon vieux Ellroy met à l'amende bon nombre de ses contemporains dans le registre du roman noir.
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