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Critique de Montecristof


Aimer, un poing c'est tout
Frank aurait pu devenir un tout bon en boxe, il en avait l'étoffe et son père Gerhard, qui l'a élevé seul après la mort de sa femme, l'avait lui-même formé, à la dure. Mais Frank a raccroché les gants, pris quelque distance avec son père et préféré devenir garagiste.
Gerhard est victime d'un accident. Convalescent, il a besoin de soins à domicile. C'est Ellen qui débarque chez lui, compétente, motivée, empathique, mais solitaire depuis longtemps à la suite d'une liaison… dangereuse.
Gerhard est couvert de dettes, faute de pouvoir bosser elles grossissent et ses créanciers sont tout sauf conciliants, Frank va l'apprendre à ses dépens. Chez son père il rencontre bien sûr Ellen et découvre ses qualités humaines, mais pas que : ses fantômes intimes à elle aussi, en plus des « petits » secrets de Gerhard que cette période de crise force à dévoiler.
Dans un style « relax » plutôt agréable (en tous cas c'est l'ambiance rendue par la traduction), M. Enggaard nous fait découvrir la mentalité danoise et les quartiers populaires de Copenhague. Sympa l'ambiance. Il campe une fine équipe de personnages attachants, ficelle un petit suspense de bon aloi dans la famille des cogneurs et chez les petites frappes du coin, sans oublier de faire monter en douceur la mayonnaise d'une relation pleine de respect mutuel, le tout vers un affrontement final qui réserve son lot de surprises.
Un bon moment de lecture, pas prise de tête mais pas dénué de fond. Un premier livre prometteur !

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